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Législatives 2018 : Moheydine Ould Sidi Baba et  Idoumou Ould Mohamed Lemine Ould Abass, un  ticket RDU à  la conquête de l’Assemblée Nationale

Mohyidine est le fils du fondateur du RDU premier parti politique de l’ère démocratique qu’est Ahmed Ould Sidi Baba.

La Rassemblement pour la Démocratie et l’Unité (RDU) vient de mandater Moheydine Ould Sidi Baba et Idoumou Ould Mohamed Lemine Abass pour diriger sa  liste au niveau national pour l’élection législative de septembre prochain. « Un ticket gagnant », commentent déjà les admirateurs de ces « deux intellectuels dont l’expérience n’est plus à prouver. » Portraits.

 

Mohyedine  Ould Sidi Baba, « des ressources  et des compétences qui en feront un excellent représentant du peuple« 

Le premier est un jeune cadre qui à 45 ans a enrichi sa carrière.  Titulaire d’un Diplôme Supérieur de Recherche en Droit et Pratique des Relations Internationales de l’Institut de Relations Internationales de Paris (ILERI), puis d’un MBA (Master of Business Administration) de l’Université d’Etat de Géorgie à Atlanta (USA), Ould Sidi Baba est  Administrateur de Régies Financières. Il a servi au Ministère des Affaires Economiques et du Développement comme Expert dans un Projet financé par la Banque Mondiale et a été  Chef de Projet et Conseiller chargé des Politiques de Développement.

Parlant  couramment l’Arabe, le Français, l’Anglais et l’Espagnol, « c’est sans doute un homme capable de puiser dans plusieurs sources les compétences qui en feront un excellent représentant du peuple. » Explique un observateur qui rappelle que ce fils du fondateur du premier parti politique de l’ère démocratique qu’est Ahmed Ould Sidi Baba est issu de la bonne école politique.

En 2008, avant le coup d’état militaire, Mohyedine  Ould Sidi Baba occupait le poste de Directeur Général du Développement et de la Coopération Economique. Depuis, c’est en économiste averti que l’homme s’est orienté vers le Secteur Privé. Notamment dans le domaine bancaire puis celui des mines et de la pêche.  « Une expérience qui en fera un député capable de comprendre les subtilités des dossiers à discuter sous une législature qui sera marquée par des enjeux économiques importants pour le pays. » Prédit un analyste.

Idoumou Mohamed Lemine Abass, avoir toujours à l’esprit la conséquence de son vote sur ses concitoyens, aujourd’hui et dans cent ans.

Pour Idoumou, le député doit « vérifier chaque alinéa, chaque mot, chaque virgule dans un texte de loi ou une convention, l’amender au besoin ou en proposer un autre.

L’autre candidat sur qui a misé le RDU pour la liste nationale est l’universitaire  Idoumou Mohamed Lemine Abass.  Pour lui, briguer la députation est une nécessité. Un devoir dont il est question de s’acquitter avec la rigueur et la conscience requises. « Voter des lois qui déterminent la vie des citoyens et engagent la nation, contrôler l’action du gouvernement et exiger qu’elle serve d’abord le peuple et non le gouvernant et sa cour. » Voilà ce qu’a écrit sur Facebook celui qui, de septembre 2007  à juillet 2008, fut Conseiller principal chargé de la Communication du président de la république Sidi Ould Cheikh Abadallahi et qui de mémoire de certains journalistes de la place « a œuvré pour un paysage médiatique assaini et digne d’une démocratie ».

C’est dans cet esprit de libéralisation de l’espace audiovisuel avec une ambition pour l’émergence de médias de service public, qu’Ould Mohamed Lemine Abass se verra confier la direction de la HAPA peut avant que le putsch du 06 août 2008 ne vienne sonner le glas des espoirs. Limogé, le professeur d’Université par ailleurs journaliste-écrivain ayant à son actif plusieurs publications sur des thématiques diverses de la vie sociale et politique de son pays, « n’hésitera pas à  assumer son rôle d’intellectuel à l’aise en arabe et en français et rigoureusement attaché à la diversité culturelle de son pays  . »

« Un éducateur porteur d’espoirs, un précieux Veilleur au chevet d’un pays convalescent »

Il s’oppose au coup d’Etat et à ses implications. . Il milite avec  l’opposition démocratique constituée, d’abord dans les rangs du Parti Adil dont il était membre du Conseil National avant sa nomination à la Hapa, puis dans les rangs du RDU, lorsque l’ancien parti au pouvoir a brièvement rejoint la majorité du Général  Mohamed Ould Abdel Aziz.

Avec sa candidature, des espoirs sont fondés. « J’espère qu’une fois au parlement, les questions portant sur l’éducation nationale seront sérieusement débattues. » Réagit sur la toile Tokora Baba Diallo, un de ses anciens étudiants de la faculté des lettres qui ajoute : « Vous ferez une proposition de loi sur la réforme du système éducatif. »

Autre témoignage, celui de Tidiane Diagana, inspecteur de  l’enseignement secondaire, un autre ancien étudiant de M. Idoumou. « Cher professeur, je vous redécouvre au service des hommes et de la cité. Je vous souhaite bon vent pour mettre votre expérience au  service des hommes et de la vie publique. Au service de nos  compatriotes, comme un précieux Veilleur au chevet d’un pays convalescent. » Commentera M. Diagana.

http://lire aussi; https://initiativesnews.com/era/legislatives-2018-bakary-wague-tete-de-liste-de-lufp-a-kaedi-deputation/

Le ticket du RDU se voit dès lors investi d’une mission dont M. Idoumou, un des pères fondateurs de la presse indépendante en Mauritanie a sans aucun doute conscience. Pour lui, le député doit « vérifier chaque alinéa, chaque mot, chaque virgule dans un texte de loi ou une convention, l’amender au besoin ou en proposer un autre. » Déformation professionnelle ou caprice de journaliste ayant fait partie de la première rédaction de Mauritanie Demain et ayant fondé son propre journal (Al Moustaqbal) et dirigé plusieurs rédactions d’autres ? L’intellectuel qui ne s’est pas départi de sa responsabilité politique est catégorique. Il est question d’avoir toujours à l’esprit la conséquence de son vote sur ses concitoyens, aujourd’hui et dans cent ans…Et «un député ne doit pas être susceptible de voter des textes qu’il n’a pas lus ou dont il n’a pas compris toute la portée, ni d’obéir à la volonté d’un pouvoir ou d’un homme. » Conclut Idoumou Mohamed Lemine Abass.

 

K-Tocka

 

 

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