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Niger : lancement à Niamey des travaux de mise en place des commissions de langues transfrontalières véhiculaires éwé, songhay et soninké

ouverture officielle de l’atelier en présence du SG Général du ministère de l’enseignement primaire (3e à partir de la droite)

Les travaux d’un atelier opérationnel de planification pour le lancement des commissions de langues transfrontalières véhiculaires éwé, songhay et soninké ont débuté ce lundi 26 mars 2018 à Niamey. Dans la capitale nigérienne, les participants réfléchiront durant trois jours aux modalités de mise en place et de fonctionnement  de commissions de langues transfrontalières véhiculaires pour l’éwé, le songhay et le soninké.

Ces commissions s’ajouteront à quinze autres établies en réponse aux recommandations de la Conférence de tenue à Addis-Abeba en Ethiopie du 5 au 7 février 2009 au siège de l’Union africaine suite aux résultats de conférences régionales ayant identifié 41 langues transfrontalières véhiculaires sur lesquelles l’Académie des Langues Africaines (ACALAN) devrait se concentrer. Elles seront chargées entre autres de l’autonomisation des langues et l’établissement de partenariats et de synergies avec les institutions chargées de la promotion des langues africaines.

Organisé par l’Académie des Langues Africaines en collaboration avec le Comité de tradition orale et d’histoire (CELTHO), cet atelier regroupe des membres identifiés pour établir les Commissions de langues transfrontalières véhiculaires éwé, songhay et soninké, des membres de l’Assemblée des Académiciens de l’ACALAN du Nigeria, du Sénégal et du  Benin, des représentants de la Communauté économique régionale (CEDEAO), des structures nationales de langues (points focaux des pays représentés dans les commissions de langues), du Département des affaires sociales de la Commission de l’Union Africaine, ceux de l’UNESCO, de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et des départements universitaires ainsi que des membres du Secrétariat de l’ACALAN et celui du pays hôte.

participants

Parmi les résultats attendus, en plus de la création des trois commissions des langues transfrontalières véhiculaires éwé, songhay et Soninké, l’élaboration de plans d’action pour les activités prioritaires des Commissions de langues transfrontalières véhiculaires sont élaborés, la clarification des  modalités de fonctionnement des Commissions de langues transfrontalières véhiculaires éwé, songhay et soninké et des structures.

Venu superviser les travaux de cet atelier, le Secrétaire Général du ministère nigérien de l’enseignement primaire a rappelé que le développement et la promotion des langues africaines en vue de les rendre utiles était une préoccupation majeure des pères fondateurs de l’Afrique.

« Ces langues africaines cohabitent avec d’autres langues importées ou héritées de la colonisation, les développer permet de garantir une participation consciente des citoyens de nos pays. » A dit M. Yahouza Ibrahim qui a poursuivi que « la quête d’une Afrique intégrée exige que l’on fasse de nos langues nationales un outil de développement. »

 

Les travaux de cet atelier qui prendront fin le 29 mars, se sont poursuivis durant la journée du lundi par des présentations des politiques linguistiques de la CEDEAO, de l’UNESCO, de l’OIF, du Partenariat Français / langues africaines et du Programme ELAN-Afrique. D’autres exposés ont fait l’objet de présentations et de débats. Ces présentations ont porté sur le statut des langues Ewe, Songhay et Soninké dans les différents pays où elles sont parlées. Ces présentations ont été faites par les délégations du Ghana, du Togo, et du Bénin pour l’Ewe ; du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Bénin pour le Songhay/ dendi  zarma ; et du Sénégal, de la Mauritanie et de la Gambie pour le Soninké / Sarahulay.

La dernière présentation de cette première journée d’activités a porté sur les critères de mise en place des commissions exposés par  Dr. Lang Fafa Dampha, Secrétaire Exécutif de l’ACALAN.

 

 

K-Tocka 

 

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