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La capitale mauritanienne a abrité ce matin les travaux « l’Atelier de lancement du projet Prévention de l’extrémisme violent à travers l’autonomisation des jeunes en conflit avec la loi et le renforcement de l’accès aux droits et à la justice ».
Cet atelier organisé en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l’organisation internationale du travail (OIT) a été supervisé par le ministère de la justice à travers son Secrétaire Général par intérim M. Amar Kassem qui a souligné dans son mot d’ouverture que l’atelier s’inscrit dans le cadre du projet susmentionné. Ce projet a-t-il ajouté permettra un meilleur accès des jeunes en conflit avec la loi à la justice ainsi que leur intégration professionnelle et sociale.
Et le Secrétaire Général par intérim de noter que le thème du projet constitue l’une des composantes sectorielles du département de la justice.
Pour sa part, M. Eric Ery représentant du BIT a souligné que cet atelier est le début d’un important projet qui va œuvrer pour le renforcement de la prévention contre l’extrémisme violent et va appuyer l’accès à la justice et aux droits des jeunes en conflit avec la loi.
Le représentant du bureau des Nations Unies pour la lutte contre la drogue et le crime, a dans son intervention ptéliminaire soulignél’importance du projet et a exprimé au passage toute la disponibilité de l’ONUDC à coopérer avec la Mauritanie notamment en ce qui concerne e projet qui vise la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.
Au cours de la première présentation Mamadou Bamba a fait le point sur la coordination du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix qui a-t-il noté est l’un des premiers instruments financiers pour la pérennisation de la paix.
Ce fonds finance des projets au niveau local en exigeant l’implication des femmes et des jeunes. L’enveloppe financière est d’un montant de 1,5 million de dollars US.
Pour les projets transfrontaliers l’enveloppe est située entre 4 et 5 millions de dollars.
En Mauritanie le fonds interviendra pour un projet de 4 ans renouvelable. Une stratégie dans ce sens sera mise en œuvre dès 2022. Elle sera suivie par un comité de pilotage dirigé par le ministre de l’économie et des secteurs productifs. Il est secondé par le Coordinateur du système des Nations Unis en Mauritanie.
D’autres présentations de l’ONUDC, du BIT et du ministère mauritanien de la justice ont été suivis de travaux de groupes qui ont abouti à des recommandations qui seront intégrées à la feuille de route du projet.
Notons enfin que cet atelier a vu une large participation des structures du ministère de la justice, des départements ministériels concernés, de l’administration locale, des associations de la Société Civile et des partenaires techniques et financiers.
Bakari Guèye
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