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Loi cadre contre les violences faites aux femmes et aux filles : ABEPAD organise un atelier de Sensibilisation et de formation

Le jeudi 14 septembre, ABEPAD (Agir pour le bien-être des enfants, des personnes âgées et des personnes déficientes) a organisé un atelier de sensibilisation et de formation sur la loi cadre contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Yandé Sall, présidente de l’ABEPAD, a encouragé les femmes à s’approprier ce projet de loi, à le défendre et à le populariser. Elle a fait appel aux oulémas, aux journalistes et à la société civile dont, selon elle, le soutien est indispensable.

M. Sow Abdoulaye, professeur à l’université de Nouakchott et chercheur qur les questions liées aux MGF, a soutenu que les lois ne naissent pas spontanément, mais qu’elles doivent s’inscrire dans les normes culturelles.

Il a insisté sur la difficulté de la lutte pour la loi cadre contre les violences faites aux femmes et aux filles. Selon lui, les résultats peuvent être lents à venir, « car cette lutte ne concerne pas seulement le présent, mais aussi les générations futures.

M. Malal Samba Guisset, consultant, a relevé les confusions liées à la compréhension par les parlementaires de certains concepts comme « genre » et de « transgenre ». « Ceci a conduit à des modifications dans l’appellation de la loi, la nommant « la violence faite aux femmes et aux filles » au lieu de « la violence sur les genres ». A-t-il dit.

La deuxième partie de l’atelier a été marquée par la présentation de la loi elle-même, effectuée par Youssouf Ba, consultant et docteur en droit public.

Il a rappelé les trois objectifs de l’atelier, à savoir la compréhension, la vulgarisation et l’obtention de retours des citoyens concernant les lois.

Il a détaillé les points clés de la loi, notamment la prévention des violences contre les femmes et les filles, l’établissement de procédures légales pour protéger et réparer les victimes, et la répression des auteurs de ces violences. Il a également clarifié les concepts liés à la loi.

Enfin, la dernière partie de l’atelier a été consacrée à une séance de questions-réponses, dans un format participatif et inclusif. Les participants ont saisi l’occasion pour faire des remarques, des suggestions et des recommandations.

Ousmane Hamed Doukourè

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