Droit des enfants : FEDE SR organise un séminaire de 3 jours à l’intentions de jeunes de 9 à 17 à Sebkha

Dans le cadre de  ses activités relatives au projet Appui et prise en charge des enfants et jeunes de sebkha (Basra, Kouva, Ghadima et Cité concorde), l’ONG  femme en difficulté et santé reproductive (FEDE SR)   a organisé un séminaire de  FORMATION DES JEUNES au Complexe Educatif Privée Niaye Dieng). Cette formation a ciblé les jeunes âgés de 09 A 17 ANS et

Arame Guèye et M. Lamboni formateurs

a porté sur la thématique des Droits de l’Enfant.

LAMBONI DOCITE YOBE ET MADAME ARAME GUEYE,  formateurs de ces enfants  se sont attelés à définir la notion de droit de l’enfant  pour meiux familiariser leur public avec les principes liés à cette notion. Ils ont en outre procédé à une explication rigoureuse et détaillée des étapes du développement d’un enfant. L’idée, selon eux, est de permettre à l’enfant de comprendre les processus de formation de sa personnalité dans la société où il évolue. Aussi, il est ressorti que « l’enfant est tout être humain âgé de moins de 18ans. » D’où la pertinence du choix de ce groupe de garçons dont l’âge limite est de 17 ans.

Entre autres droits expliqués aux enfants par madame Guèye, le droit d’être joyeux, de ne pas être triste, droit à l’amour des parents, droit à la nationalité, droit à l’attention et à la protection,  etc.

séance de formation avec les enfants FEDE SR

Pour sa part, M. LAMBONI DOCITE YOBE a fait résumer ces aspects dans un schéma alphabétique qui permet de décliner chaque lettre en une notion du bien être auquel a droit l’enfant. Ainsi, A = amour,N=nationalité, T= tendresse,S=sourire.

Il a été également expliqué aux enfants que es principales étapes du développement d’un enfant sont  « la prime enfance : de 0 à 3ans, la petite enfance : de 3 à 6 ans, l’enfance : de 6 à12ans, et l’adolescence : de 12 à 18ans.»

Une séance de questions-réponses a permis aux jeunes enfants de se familiariser avec les notions comme la vulnérabilité, la maladie, le handicap, l’orphelinat, la malnutrition, la mendicité, etc.

Ainsi procédé, les formateurs ont pu sensibiliser les enfants avec le sens des situations auxquelles pourrait s’exposer chaque enfant s’il n’est pas mis à l’abri. « Il faut bien se rappeler qu’un enfant a le droit à la vie, à la protection,  au développement et à la participation. » A insisté Madame Arame Guèye.

« Pourquoi et quand  un enfant veut apprendre  et ses parents le privent de  ce  droit ? » A demandé un des enfants, visiblement sensibilité sur le droit à l’éducation.

Réponse de Madame Dieng Anta Ly, présidente de  FEDE SR  « Grâce à nos partenaires  Save the children,  ONG actions et l’union européennes, nous travaillons à mettre en place un système de protection de l’enfant. Et vous allez  apprendre à défendre vos droits sur la participation. L’intérêt  supérieur de l’enfant est une priorité. Une enquête sociale, des fiche d’identification, de  suivi sont disponibles pour aider les enfants en difficulté. »

Et Madame Dieng de poursuivre : « Une association pourrait prendre en charge cet enfant , sinon référer vers le MASSEF ou  TERRE DES HOMMES où l’UNICEF pour qu’on puisse prendre ces enfants en charge, les aider à apprendre, à  connaitre leurs droit et donner un fonds rationnel  à la famille de l’enfant en difficulté pour y vivre et continuer à l’encourager  à apprendre.»

La deuxième journée du séminaire a été consacrée  aux thématiques, sur le développement, la participation, la protection et la survie.

Les formateurs ont ainsi décliné les notions de droit à la survie compris comme  être en bonne santé, bien  nourri, bien habiller, et être vacciner pour éviter certaines maladies comme « la rougeole, lapoliomyéliteetc. »

Droit à la protection a été expliqué comme la mise à l’abri de toute les formés violences basées sur le genre.

Pour ce qui est du Droit à la participation, les formateurs ont rappelé qu’il s’agit de faire participer les enfants à laréunion de familiale, faire apprendre lesenfants l’éducation  à la maison et même des tâches ménagère etc.

Le Droit au développement comprend le droit à l’éducation, les mahdara, l’instruction, instruis ont indiqué M. Lamboni et Mme Guèye.

La troisième journée  a porté sur une explication de la manière de  défendre et de protéger les droits des enfants :  «  En priorisant l’intérêt supérieur de l’enfant on peut défendre et protéger nos enfants, en éduquant les enfants, en donnant la parole aux enfants, en enregistrant les enfants à la naissance,  promouvoir l’accès aux services des enfants handicapés, dénoncer et prévenir les violences basées sur le genre etc. » ont souligné les formateurs.

Une évaluation générale pour tester les acquis des bénéficiaires a été faite à la fin du séminaire.

Côté réaction, le jeune ALLASANE AW   a dit souhaiter  que cette formation continue chaque mois ou deux mois  pour mieux nous aider à apprendre plus car elle est intéressante.  « Je tiens à remercier MME ANTA LY pour ses actions très nobles  et son  soutien   pour certains d’entre nous qui n’ont pas de nationalité et qu’elle inscrit dans son école. »

Madame ANAT LY a rappelé que cette formation leur est dédiée. « J’espère que vous avez  bien retenu vos droits et que si vous sortez d’ici vous  commencerez à sensibiliser au tour de vous vos collègues, vos parents pour leur faire comprendre le droit des enfants. »

Hawa Bâ

 

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