Boghé : un peu de modération et de professionnalisme, madame la Cheffe d’Agence et ça ira

En cette période où la pandémie du COVID-19 sévit dans notre pays,  beaucoup de bouleversements ont affecté le fonctionnement régulier de nos institutions. S’agissant de la BMCI en général et l’agence de Boghé en particulier, la clientèle ne cesse de se plaindre du service offert par cette agence bancaire. Il faut venir après la prière de l’aube et s’inscrire sur une liste, faire le pied de grue devant la banque pendant des heures, sous un soleil torride qui affiche parfois les 45° à l’ombre pour espérer entrer.

 A 14 heures, la porte est refermée. Si vous êtes client de l’agence bancaire, vous pouvez trainer pendant 72 heures sans accéder à l’intérieur. Cependant, depuis l’incident d’Aleg le 21 mai dernier, incident provoqué par une bousculade de client venus de Boghé, de Niabina, d’El Vrah, de Bagodine, de Bababé, de M’Bagne, de Wothie, d’Aéré Mbar et de Wabounde.  

Majoritairement des clients abonnés aux agences de Kaédi (inaccessible en cette période du COVID-19)  et de Boghé (où les abonnés fuient le calvaire subi) selon Oumar, un professeur de français.

Bousculade   qui a mobilisé les autorités régionales, nous ressentons de légères améliorations. Que s’est-il passé entre temps ? Nous ne savons pas exactement.  

Légères améliorations

Dans tous les cas, la cheffe d’agence, Fatimettou Mint Hamoud, commence à s’intéresser depuis à la liste dressée habituellement et volontairement par les clients, eux-mêmes. Celle-ci est maintenant récupérée matinalement par la cheffe d’agence et qui s’assure personnellement de la présence du client. Le nombre de client qu’elle faisait entrer a augmenté, en plus de l’accélération du rythme d’accès à la banque. Bizarrement, le vendredi passé, le jour qui a suivi l’incident d’Aleg, les nombreux  clients restés bloqués dehors après la fermeture de la porte à 11 heures, ont été autorisés à pénétrer par Fatimettou. Dès qu’un client pénètre dans la banque, un planton lui asperge un gel alcoolique sur la main. Mais on ne se lave pas les mains avant d’entrer et le respect des gestes barrières ne l’est pas par les clients ressemblé dehors sous une chaleur torride.

Des insuffisances à corriger

Elles sont nombreuses et la direction de la banque doit s’atteler à leurs trouver des solutions dans les brefs délais, au grand bonheur de la banque et de ses clients.

Trouvez dès à présent les moyens de mettre fin aux files indiennes des clients comme des mendiants, à la fin de chaque mois, devant le siège de la BMCI situé à quelques mètres d’une voie bitumée aussi dense (le carrefour) avec tous les risques qu’elle présente pour les vies humaines avant que le pire ne se produise.

Réduire le mécontentement de la clientèle à l’égard de la banque. Nul n’est faillible.

Alimenter en permanence le guichet automatique en liquidité en évitant que des clients y pénètrent et ressortent sans trouver de l’argent. Comme c’est le cas de nombreux  d’entre eux comme c’est le cas de cet élu de marque.

Corrigez les erreurs du passé, soignez l’image de la banque car vous êtes une native de Boghé, qui a fait ses études là bas. En plus, fille du respectable notable Hamoud qui a tout donné à la ville. Vous êtes avec vos frères et sœurs !  

Une  banque qui a vu le départ de ses quatre employés en 2019 n’existe pas sans les clients. A la banque, nous disons qu’il faut envoyer le personnel régulièrement en stage de formation pour renforcer la capacité des  agents.

Il est inadmissible de continuer à fonctionner une banque avec un payeur et un receveur (2 agents). Il y’a là la responsabilité la direction générale dans une période où l’agence de Boghé subit une forte pression de la clientèle venue de M’Bagne, Bababé et d’autres venus de Nouakchott sans compter les candidats à l’aliment de bétail venus verser de l’argent. Alors que dans les pays développés comme les USA, les banques ont augmenté leurs agents en cette période du COVID-19.

Continuez madame dans cette démarche à l’endroit des clients en ouvrant grandement les yeux et gardant votre sérénité. Quand on est disciple du respectable Cheikh El Islam, EL Hadj Ibrahima NIASS, on doit imiter ses bonnes œuvres.   

Daouda Abdoul Kader DIOP, Boghé         

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