Migration et interculturalité : « La culture n’est pas un musée. Chacun apprend de l’autre. »

« La culture n’est pas un musée. Chacun apprend de l’autre. »  C’est ce qu’a affirmé l’universitaire Sow Abdoulaye qui intervenait  sur la thématique de l’interculturalité à la faveur de la journée du mirant célébrée le 21 décembre par l’Association Mauritanienne des droits de l’homme avec l’association des femmes migrantes en Mauritanie.

Selon M. Sow, les  générations changent  et nul n’a le monopole de la perfection.

Il a souligné que la migration expose les personnes  aux  préjugés  et à la stigmatisation. Ils sont les premiers à être traités d’envahisseurs, de voleurs de ressources  ou d’emploi. A-t-il  indiqué en expliquant que pareils jugement sont tout à fait erronés. « Ce sont des arguments  utilisés   pour justifié le rejet voir  l’hostilité vis-à-vis  de ces personnes de passage et qui rentreront un jour chez eux avec  leurs savoir et  leur savoir faire. » A martelé l’intellectuel qui a fustigé par ailleurs la migration sélective occidentale. Il s’agit d’une mauvaise politique. A dit M. Sow Abdoulaye qui  va rappeler que ce  qui  pousse les jeunes africains  toujours à la migration c’est qu’ils trouvent  inadmissible de se voir  refuser  l’accès  à l’espace européen  alors que d’autres partent, y vivent et  arrivent à changer  la situation financière de leurs famille. « Si aussi certain migrent  par choix, un grand nombre de personnes quittent leurs pays d’origine malgré eux  à cause des  guerres, de la mauvaise gouvernance, de l’extrême pauvreté, des catastrophes naturelles , les persécutions, etc. .

Parlant de l’interculturalité il a bien souligné qu’il ne s’agit pas d’interpénétration des cultures mais plutôt d’échange et de  désir de partager sa propre culture avec l’autre dans une relation équilibrée ou toute les cultures  se valent et où  aucune n’est supérieure ni inférieure à l’autre.

L’Association  Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) à commémoré le samedi  21 décembre 2019 en collaboration avec l’Association des Femmes Migrantes en Mauritanie (AFEMIMA) la journée internationale du migrant,  fêtée le 18 décembre de chaque année.

 

Mariya Traore.

 

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