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Début décembre, 25 jeunes mauritaniens vivant avec un handicap, après avoir fini leur formation en cordonnerie au «Centre vocationnel des Jeunes Abdoul Salam Kissima Tandia» de Nouakchott, ont reçu des kits qui leur permettront d’entamer une activité économique. Parmi les 25 jeunes, une quinzaine de femmes.
Ces jeunes, en groupes de quatre, géreront ensemble leurs entreprises. Au-delà de la formation, le centre est pour ces jeunes vivants avec handicap un espace de socialisation qui leur donne « estime de soi et confiance. » En effet, du fait de leurs handicaps, ils sont souvent marginalisés au sein de leurs communautés, voire même de leurs familles.
Le Centre Vocationnel, de l’ONG Initiative pour le Développement (ID), situé au quartier Socogim PS de Nouakchott, dispense des formations professionnelles à des centaines de jeunes issus de milieux dits défavoriser. Ces formations, entre autres, portent sur la coiffure, l’informatique, l’électricité et la cordonnerie.
La remise des kits a eu lieu en présence de Salla-Riina Hokkanen, coordinatrice développement de la FELM (partenaire de la FLM), Marieme Mint Ahmed et Moussa Gandega, respectivement coordinatrice de la FLM (fédération luthérienne mondiale) en Mauritanie et coordinateur Pays de la FLM.
Le centre Vocationnel des jeunes Abdoul Salam Kissima Tandia de l’ONG Initiatives pour le Développement (ID) est un centre de formation professionnelle adapté aux besoins des jeunes de 15 à 30 ans, issus de familles défavorisées, en situation de déperdition scolaire et sans emploi. Le centre a vu le jour en 2016 « grâce aux fonds financiers de la FLM.» De 2016 à 2018, le centre a délivré 281 diplômes dont 107 pour des filles.
Baye Sy
