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Technologie Do-nou  : Community Road Empowerment et le BIT souhaitent introduire une technologie de construction des routes, digues peu coûteuses en Mauritanie 

Le formateur Mohamed Lamine Gnanou, ingénieur en technologie Do-nou issu des rangs du CORE explique aux participants le Do-nou

Un atelier de formation organisé par  le BIT en collaboration avec l’ONG  Community road empowerment (CORE) – sur financement du gouvernement japonais  – s’est ouvert ce mardi 29 octobre Nouakchott.

Il s’agit pour le BIT et ses partenaires de former 25 techniciens superviseurs afin d’introduire le Do-nou en Mauritanie ; de contribuer à l’amélioration des conditions de vue des populations notamment rurales et à  l’employabilité des jeunes.

L’atelier de formation – qui entre dans le cadre du projet du BIT intitulé «Promouvoir des opportunités d’emploi des jeunes pour les réfugiés et la communauté d’accueil avec des travaux de construction à haute intensité de main d’œuvre en Mauritanie», financé par le gouvernement japonais – est prévu pour quatre jours durant lesquels les participants sous la férule de leur formateur Mohamed Lamine Gnanou, ingénieur en technologie Do-nou  issu des rangs du  CORE,  seront formés aux méthodes et techniques du Do-nou  relatives à la construction et de réhabilitation d’infrastructures innovantes et peu coûteuses.

Le Do-nou expérimentés dans 25 pays, en Afrique

La formation théorique qui  se déroule à Nouakchott sera suivie d’une formation pratique à Tiguint le 7 et 26 novembre. La Mauritanie est le troisième pays dans lequel le BIT collabore avec l’ONG CORE pour l’introduction de la technologie Do-Nou en Afrique.

Travaux de groupe

La technologie Do-Nou développée au Japon a déjà été mise en œuvre dans 25 pays, en Afrique notamment. Au Kenya, Do-nou est l’une des trois technologies incluses dans le Plan stratégique 2013-2017 de « Roads 2000 » par le Ministère des transports, de l’infrastructure, du logement et du développement urbain. Depuis 2009, un total 4 948 jeunes ont ainsi été formés, ce qui a permis d’améliorer 25,75 km de routes.

« Le Do-nou peut également être utilisé pour construire des infrastructures de protection tel que des digues, des retenues d’eaux ou des ouvrages de franchissement. » A-t-on rappelé du côté du BIT et de ses partenaires qui ont également expliqué que  ceci représente un fort intérêt dans le contexte mauritanien où des pluies violentes et localisées peuvent provoquer des inondations à proximité de pôles urbains.

Pour rappel, e Do-nou est terme japonais désignant un sac de terre.  Il consiste en  une technologie de construction et de réhabilitation des pistes qui repose sur l’utilisation de sacs en jute remplis de terre. Le DO-NOU  permet d’utiliser peu, ou pas, de machines et contribue à mettre en valeur des matériaux localement disponibles et peu coûteux».

Samba Camara

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