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Une campagne de sensibilisation communautaire sur la prévention de la violence faites aux enfants, a été lancée le mercredi 31 octobre 2018 à la maison des jeunes de sebkha par l’association pour la défense des droits de la femme en Mauritanie, ADDFM.
A l’ouverture de la campagne, l’artiste mauritanienne Peinda Wouri a fait une prestation. Elle a fait vibrer l’assistance au rythme de morceau « DEBO » (femme) .
S’en est suivi le mot de la présidente de l’association ADDFM, Mme Oumoulkhaïry Kane. Après avoir souhaité la bienvenue à tous les participants, la présidente a présenté le projet « appui à l’insertion sociale et à l’épanouissement personnel des enfants victimes de la violence ».
« Vous et nous avons en commun le souci d’apporter notre pierre à l’édifice consistant à aider cette enfance en situation difficile et qui n’a pas chercher à venir dans ce monde de plus en plus cruel vis-à-vis des faibles , notamment les femmes et les enfants dont la situation n’est pas irréversible du fait justement de ces hommes et femmes à travers le monde qui incarnent de ce que l’homme à de plus beau en lui. » A dit la Présidente de ADDFM.
Madame Kane a insisté sur l’humanisme, le sens du partage et de l’entraide que les ONG ne cessent de manifester.
« Nous avons fait quelques réalisations qui ont permis à des dizaines de filles et de garçons qui habitent dans des quartiers péri-ferriques de Nouakchott, de faire des formations en: technique de filmage, en coiffure, en électricité, et en cuisine, d’avoir un métier qui leur a redonné le gout à la vie et un sens à leur place dans la société. » A rajouté Madame OumoulKhairy qui a rappelé que le siège de son association a permis à des dizaines d’enfants en très bas âges de bénéficier d’une scolarisation sous forme de garderie qui permet à leur parent d’aller vaquer tranquillement à leur préoccupations sachant que leur enfants sont en sécurité et à l’abri.
La présidente l’ADDFM a conclu en remerciant les partenaires qui les ont soutenus pour la réalisation de cette activité. Elle a nommé particulièrement les ONG Save the Children, Actions, Unicef, Terre des hommes ainsi que les autorités dont le Masef, le Hakem et le maire de Sebkha « grâce à qui, a-t-elle indiqué, il a pu être mis en place le programme « appui à l’insertion sociale et l’épanouissement personnel des enfants victimes de violence» Dira-t-elle.
M. Kassoum Wane, de l’ONG Actions, a, pour sa part remercié l’ONG ADDFM pour l’invitation à « cette activité très importante qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de protection de l’enfant en Mauritanie. »
Autre intervenante, Madame Aissata Ba de l’ONG Save the children, a souhaité bonne continuation et bonne réussite à ADDFM dans ces activités. « Je crois que c’est un projet de 5 à 7 mois. Et même si on ne peut pas lutter contre toutes les violences faites aux enfants, à travers ce projet nous allons essayer de minimiser les dégâts. »
La convention pour le droit de l’enfant protège l’enfant et la femme.
Le lancement de cette campagne a été marqué par ailleurs par une présentation sur les droits humains et sur les Mutilations génitales féminines.
Le formateur Monsieur Mohamed Ould Hmeid, spécialiste en IEC (Information, Education et communication) a posé la problématique de la Convention sur les droits de l’enfant.
« La convention pour le droit de l’enfant protège l’enfant et la femme. Que ce soit un garçon ou une fille, l’enfant a le droit d’étudier à l’école, de s’épanouir. » A-t-il dit avant de déplorer que certains personnes maltraitent les enfants, les font faire des travaux forcés et que d’autres pratiquent des actes de violences comme le trafic des enfants. « Des enfants sont victimes de viols. Il y a des lois qui condamnent ces actes. Les parent doivent soutenir les enfants, les inscrire à l’école. » A dit M. Mohamed Ould Hmeid.
Ami Fofana
