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migrants ont été débarqués dimanche aux environs de 19 heures au port de Nouakchott en présence des ministres mauritaniens de l’intérieur et de la santé.
Selon M. Hassen Ould Ahmed Reydhah, commandant du patrouilleur B632 « Timbedra » de la Marine mauritanienne, qui les a conduits des eaux mauritaniennes de Ndiago, ces migrants se trouvaient dans une embarcation de fortune dont la capacité ne devait pas dépasser 30 personnes.
« Dimanche matin, nous étions dans une patrouille de routine lorsque nous aperçûmes des gens à bord d’un navire envoyant des signaux de détresse. » A-t-il déclaré à la presse. « D’après ce qu’ils m’ont dit, ils sont tous des sénégalais. » A-t-il poursuivi avant de préciser que sept femmes et trois enfants étaient du voyage de ces migrants qu’il venait de secourir.
«Je ne préfère pas parler de migrants clandestin. C’est le côté humanitaire et secours de ma mission qui m’intéresse. » A insisté le commandant de frégate Hassen Ould Ahmed Reydhah dans son intervention.
« Je suis née en 2005. »
« Je suis née en 2005. » Répondra une jeune fille venue dans le lot des migrants et qui embarquait dans un bus de la police venu pour la circonstance convoyer les migrants débarqués. Elle avait de la peine à parler grelottant de froid sous la couverture qu’elle venait de recevoir. Elle montre ses 5 doigts en guise de réponse à la question de savoir combien de jour elle a quitté sa famille.
Partis de Mboro sur côtes sénégalaises il y a une semaine environ, ces migrants voulaient rejoindre les îles Canaries.
« Nous avons chacun donné la somme de 500 mille francs CFA au passeur »
« Il y a deux jours, nous nous sommes perdus. Sans provisions, épuisés, nous avons fait demi-tour. » Confie à l’arrachée un migrant que les policiers s’empressaient de faire monter dans le bus.
Un autre migrant contacté sur le quai a confié que les garde-côtes mauritaniennes leur ont donnés à manger et à boire.
Quant aux circonstances de leur embarquement de Mboro, il a affirmé : « Nous avons chacun donné la somme de 500 mille francs CFA au passeur nous acheminer vers l’Espagne. »
Les ministres de l’intérieur et de la santé n’ont pas souhaité s’exprimer. Des migrants ont été mis en relation avec les services médicaux installés sur place.
Kissima
