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Une délégation conduite par l’honorable député, Coumba Dada Kane, vice présidente du mouvement abolitionniste, IRA ; accompagnée de plusieurs cadres membres de ce mouvement, Balla Touré, secrétaire général, Ousmane LO (cadre), Bouh O Salek, membre actif de l’IRA et Chérif Ba militant de l’IRA vivant au USA et de passage à MBAGNE pour s’enquérir de l’évolution du problème. Localité située dans le département de MBagne, Féralla polarise ces derniers temps l’attention de l’opinion publique au sujet de sa cuvette dénommée Coylol Bilol. Une cuvette qui s’étend sur des milliers d’hectares et représente l’espace vital de plusieurs localité du département et offre des emplois à des milliers de cultivateurs traditionnels. La délégation est arrivée vers 14 H à Féralla. Après avoir marqué une petite pause au domicile du notable, Moussa Sabirine, elle a aussitôt rejoint la cuvette. Là, la parlementaire et ses accompagnants ont écouté attentivement les plaintes des paysans. Ils ont également posé des questions à l’endroit des paysans. Les exploitants traditionnels n’ont pas manqué de rappeler les menaces proférées par le Hakem du département à leur égard. Coumba Dada a déploré l’attitude des autorités et lancé un appel au président Ghazouani pour arrêter ce qui s’apparente selon elle à une tentative d’accaparement des terres de ces pauvres paysans selon elle. Elle a promis dès son retour de rencontrer ses collègues parlementaires pour rencontrer le ministre en charge de l’agriculture et les bailleurs de fonds (la banque mondiale notamment) pour attirer leur attention sur ce qui se déroule à Féralla. Peu avant le crépuscule, la délégation a continué à MBAGNE après avoir déjeuné dans le village de Féralla. Dans la capitale départementale, la parlementaire et sa délégation ont rencontré le maire Hassane SECK qui a fournit quelques détails sur l’évolution du projet. Il a aussi déploré l’attitude de la délégation qui selon lui devait commencer par rencontrer les autorités locales, le Hakem et le maire, invoquant des problèmes de sécurité. Les défenseurs des droits de l’homme n’ont pas pu rencontrer le Hakem car le couvre feu était sur le point de débuter quand ils ont terminé avec l’édile de la ville. Ils ont diné chez Chérif BA.
Daouda AK DIOP
