(AMI) L’Institut national d’hépatologie et de virologie a célébré, samedi à Nouakchott, la journée mondiale de lutte contre les hépatites, sous le thème « agir contre l’hépatite : dépister, traiter ».
La célébration annuelle de la journée met l’accent cette année sur les infections occasionnées par les virus des hépatites B et C qui provoquent une inflammation à long terme du foie causant des cicatrices profondes, le cancer du foie et une mort prématurée.
Supervisant l’événement, le ministre de la santé, le Pr. Kane Boubacar, a précisé que la lutte contre les hépatites en Mauritanie a pris un nouvel élan après la création du programme national d’hépatologie et de virologie en 2011 et a connu, par la suite, un bond qualitatif matérialisé par la création en 2014 de l’institut national d’hépatologie et de virologie, qui assure la prise en charge de toutes les franges ciblées.
Il a ajouté que la prise en charge des patients a passé du taux de 25% à celui de 75% grâce aux efforts du l’institut d’hépatologie et de virologie et que le pays compte éradiquer la maladie dans les délais fixés après avoir introduit un vaccin contre l’hépatite C.
Pour sa part, le représentant par intérim de l’OMS à Nouakchott, Dr Zombré Sosthène, a lu le message de la directrice régionale de l’OMS, Dr. Matshidisco MOETI, dans lequel elle a précisé qu’en Afrique les hépatites B et C sont des épidémies silencieuses qui touchent plus de 70 millions de personnes dont neuf sur dix n’ont jamais subi de test de dépistage de la maladie.
Quant au directeur de l’institut national d’hépatologie et de virologie, Dr. Abdallahi Ould Amar, il a précisé que le département de la santé a déployé des efforts louables dans la lutte contre les hépatites par la mise en œuvre d’une stratégie intégrée dans le domaine de la santé publique.