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Un atelier de mise à niveau sur le projet de plaidoyer pour l’information et l’accessibilité des services de santé aux jeunes adolescents en milieu scolaire a été organisé jeudi 7 novembre au centre de santé ESSALAMA à Teyarett.
Le but de cet atelier était la mise en place d’un comité technique de plaidoyer composé des différents acteurs que sont les autorités locales, les cadres des établissements scolaires publiques et privés, les jeunes, les Partenaires techniques et financiers (PTF) et les ONG.
Mme Fatimetou Maham, Secrétaire Exécutive de l’ONG STOP SIDA a indiqué qu’un programme de 6mois a été lancé pour l’accessibilité des services de santé aux jeunes adolescents en milieu scolaire.
« Pour cela deux établissements pilotes ont été choisis : le complexe privé ZemZem et le lycée de Tayarett 1. » A dit Mme Fatimetou Maham qui a souligné que l’engagement des autorités et un partenariat avec le Programme National de la Santé Reproductive ont été déjà acquis à cette fin.
« Nous avons eu l’engagement des autorités administratives qui sont le Wali, le Hakem et le DREN. Et cela a facilité pour nous le processus. » A indiqué Madame Fatimetou Maham poursuivant que les directeurs des deux établissements scolaires ont signé deux accords de partenariat avec l’ONG STOP SIDA relativement aux conseils, à la sensibilisation, à des prestations de services SR/EN et à la prévention du VIH/SIDA offerts gratuitement pour les étudiantes et étudiants qui le désirent.
Dans ce cadre il est prévue, une stratégie mobile pour des séances d’informations et de service IST/VIHSIDA et SR/PF en milieu scolaire par la clinique mobile et des personnels qualifiés pour de meilleurs pratiques a haut impact conformément au PANB 2019- 2023 est déjà élaborée.
Autre information donnée par la Secrétaire exécutive de STOP-SIDA, la mise en place du comité technique de plaidoyer composé de cadres du MSAS, de religieux, d’associations des parents d’élèves, des enseignants et des membres de STOP SIDA.
Il s’agira de mettre en place un groupe en vue d’impulser la présence des jeunes scolarisés et non scolarisés, d’organiser une session de formation sur la mobilisation sociale en milieu scolaire et les approches de proximité pour l’offre de service aux jeunes /ados avec le respect du secret professionnel.
Des relais ciblés au niveau de chaque établissement scolaire et autres associations des jeunes seront formés et encadré par l’ONG STOP SIDA dans le but de transférer des informations correctes et pérenniser les activités. A-t-elle dit.
Les organisateurs de l’atelier ont, en outre, rappelé qu’un des objectifs essentiels est que d’ici fin avril 2020 dans les deux établissements de Teyarett qui sont le lycée public de Teyarett et le complexe scolaire privé Zem-Zem des prestations de service et des informations en IST/VIH/SIDA et SR/PF soient fournies avec l’approbation officielle des autorités administratives.
Selon Fatimetou Maham qui dirige le Centre de Santé Essalama, il est question de lever certains obstacles socioculturels liés à la santé et de rendre possible l’accessibilité et la stabilité des services de santé pour les jeunes adolescents.
« L’Engagement des autorités administratives, des PTF, des Imams, des leaders communautaires, des responsables d’associations des parents d’élèves et autres acteurs clés tel que les associations constitue un élément important pour la réussite de ce programme. » Ont souligné le participants à l’atelier à qui il a été expliqué que des jeunes ados scolarisés ou non seront impliqués dans le processus de l’intégration des services SR/EN et prévention des IST/VIH/SIDA au milieu d’un environnement favorable pour l’augmentation et l’utilisation des services préventifs et curatifs en milieu scolaire.
« Nous remercions les ONG et le parents d’élèves. Nous allons faire de notre mieux pour la réussite de cette expérience pilote. » A dit Youssouf Limam, point focal de JHPIGO qui a promis au nom de son institution de contribuer au processus d’accessibilité des services aux jeunes/adolescents.
Les représentants des parents d’élèves ont pour leur part salué cette initiative qui selon sera d’une aide considérable en terme d’éducation à la santé de leurs enfants.
Quant à Mohamed Ould Chkouna, directeur du complexe des écoles Zemzem, il a remercié les ONG et le centre de santé qui ont initié le projet. « Nous souhaitons qu’on nous soutienne relativement aux cas d’urgences à prendre en charge à l’avenir et nous allons veiller à ce que les élèves qui seront engagés dans ce processus soient à la hauteur. » A-t-il dit.
A la fin de l’atelier sur l’accessibilité des services de santé en milieu scolaire, il a été souligné qu’un suivi régulier des activités sera effectué et que des rapports mensuels seront soumis aux membres du comité à chaque réunion. Des participants ont recommandé qu’on tienne compte également des étudiants des mahadras dans le cadre de ce programme.
Compte rendu Tegué Mbodj
