Podcast: Séchage de denrées alimentaires: créneau porteur pour les femmes rurales en Mauritanie

Dans ce podcast, le site Initiatives News vous fait découvrir une machine innovante pour les femmes du milieu rural, en particulier celles de Selibaby. C’est la capitale régionale du  Guidimagha située à 650 km au sud de Nouakchott  , la capitale mauritanienne. 

Ce four de séchage solaire a été créé par l’Association innovRim à travers son fablab , un espace d’innovation technologique. 
Vous en saurez plus en écoutant ce podcast. « On m’a parlé de cette machine je ne l’ai jamais vue ni utilisée de la manière dont on m’a parlé d’elle je pense que c’est mieux par rapport nos méthodes d’avant. » 

Fenda Traoré est agricultrice à Selibaby au Guidimakha, à 650km au Sud de Nouakchott la capitale mauritanienne. Elle attend impatiemment un four de séchage solaire de denrées alimentaires pour améliorer son travail en termes de gestion du temps et de rentabilité.

Quel est cet outil l ? Quelle innovation apporte-t-il? Suivez-nous ! (Audio)

Bonjour ! je m’appelle Kadia Diaw journaliste. Je vous présente ce podcast news innovation du média initiative news en Mauritanie.

Je vous fais découvrir ce four solaire dédié au séchage de denrées alimentaires.

Il est développé par l’Association InnovRim à travers son fablab, un espace d’innovation technologique. Cette association est fondée en 2014 par Diarra Sylla, ingénieure en télécom.

Le fablab a conçu en 2021 cet outil de séchage solaire dont l’accès est pour le moment gratuit pour les bénéficiaires.

Diarra Sylla : « J’ai remarqué que y’a des femmes qui produisent des légumes à l’intérieur du pays comme vous savez les légumes sont pourrissables pour éviter le gaspillage alimentaire. Je me suis dit pourquoi pas faire des séchoirs solaires pour séché les légumes. »  

 Fenda a 43 ans et est mère de 2 enfants. Elle est membre d’une association dénommée Aissé qui regroupe une centaine d’agricultrices. Ces femmes fondent beaucoup d’espoir sur cette technique de séchage solaire.

« Avec le séchage habituel il peut y avoir de la poussière ce qui n’est pas bon. que nos produits se sèche rapidement c’est ce qui nous arrange par rapport au faites de l’étaler où il peut y avoir de la poussière. »

Diadié Camara est jeune entrepreneur agricole. Il nous parle des atouts de ce four, une alternative contre le gaspillage alimentaire.

« Le séchoir, c’est un outil qui est très important. Vu les réalités du terrain. Si on regarde bien le Guidimagha d’une manière générale vie uniquement de l’agriculture Agriculture à grands A il y a tout dedans. Mais principalement les femmes se basent plus sur tout ce qui est maraîchage. Certains temps ils produisent beaucoup d’aliments en même temps. Le problème c’est qu’il n’arrive pas à écouler les produits en mêmes temps vus que tout le monde cultivé en même temps. Tout le monde fait des petits jardins familiaux chacun cultive et il n’arrive pas à vendre et vue qu’il n’utilise pas de conserve de produits chimiques du coup ça pourrit très vite. »

 Il est certain que beaucoup d’espoir sont fondés sur cette machine mais des attentes demeurent par rapport à son appropriation et son accessibilité dans cette zone rurale selon Fenda Traoré.

« Jusqu’à présent nous devons prendre courage nous cherchons tous avec nos forces nous sommes des analphabètes. Nous devons prendre courage et travailler Diarra nous a donné cette opportunité. On aimerait avoir d’autre aides puisque nous travaillons. »

Ce four solaire est une source d’opportunités selon Diadié Camara. «L’innovation est là.  Au début les femmes n’avaient pas cette technique de séchage.  D’habitude, elles consomment les produits frais. Mais l’idée c’est de leur dire qu’on peut en faire autre chose.  On n’est pas obligé de les vendre seulement frais ou les consommer directement.  On peut les conserver et faire plusieurs transformations avec ça. L’idée c’est ça et former un peu les femmes sur cela et leur dire qu’on peut transformer ces produits  et en  faire plein de choses»

 Des défis qui sont analysés à la loupe par la coordinatrice du Fablab Mauritanie Diarra Sylla afin de répondre mieux aux attentes des bénéficiaires à Selibabi. « J’ai fait d’autres recherches pour fabriquer d’autres séchoir qui vont coûter moins chère pour que les jeunes puissent le reproduire et faire facilement et le revendre. »

En attendant, le fablab compte mener des rencontres de formation des bénéficiaires pour une meilleure appropriation de ce four solaire. Un outil qui pourra être développé dans d’autres zones du pays où le besoin s’exprime.

Kadia DIAW

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