Les mauritaniens avertis ont toujours en tête que sur rapport conjoint du Ministre de la Fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration et du Ministre d’état à l’éducation Nationale, à l’enseignement Supérieur et à la recherche scientifique ,il a été engagé l’étude des statuts dont les résultats avaient porté sur des projets de décret portant statuts particuliers applicables aux corps des deux enseignements . Ces derniers ne verront pas jour malheureusement au motif d’absence de volonté et/ou manque de visées précises pour ce secteur de l’éducation. Lors des états généraux de l’éducation et en 2015, année qui eu comme slogan année de l’enseignement et même après, le gouvernement a toujours promis de mieux faire pour les enseignants sans tenir promesses. Mais les choses ont bougé avec la nomination de Mohamed Malainine ould Eyih au poste du ministre de l’éducation nationale et de la reforme du système éducatif. Sous celui qui est désigné pour diriger le parti état, l’espoir était permis. Il est permis aux instituteurs titulaires des diplômes supérieurs, chargés des cours dans des établissements du secondaire de passer au test de reclassement, aux instituteurs adjoints de profiter de leur ancienneté pour devenir instituteurs, aux professeurs du 1er cycle de passer à celui de second et /ou devenir formateur dans les ENIS. Des solutions à certaines vieilles revendications, objet d’écrit datant de 2000 ont été trouvées. Le désormais ex ministre de l’éducation nationale et de la reforme du système éducatif et patron du parti au pouvoir a bien écouté les enseignants en augmentant l’indemnité de craie qui passe de 9 à 12 mois et en la généralisation afin de permettre aux chefs d’établissements et aux directeurs d’écoles fondamentales d’en bénéficier. Contrairement à ceux qui ont été aux commandes du secteur de l’éducation national avant lui, ould Eyih à penser à satisfaire les doléances .Ain si la prime de l’éloignement et celle de l’équipement ont connu d’améliorations considérables. Le combat contre la tricherie lors examens nationaux et d’autres faits concrets sont connus de tous. Mais les instituteurs diplômés du supérieur ne décorent toujours pas. Ceux parmi ceux qui sont promis chefs de services et divisons sont victimes d’injustice et sont discriminés car ne pouvant pas participer à la constitution du corps d’instituteurs principales au motif de perdre les acquis et les avantages. Dans un affichage signé par l’ex S G du MENRSE il est autorisé aux instituteurs qui remplissent les conditions de participer à la constitution du corps d’instituteur principal de déposer pour une période de 21 jours mais avec des mesures injustes voire discriminatoires contre les instituteurs ,chefs de divisions, chefs de services et/ou conseillers pédagogiques titulaires de diplômés de DEUG ou Licence en référence à l’article 21 Bis et au décret 2021-227 du 22 décembre 2021 Portant création du corps d’instituteur principal et l’arrêté conjoint du 598 du 1er juillet 2022. La condition de détention du diplôme supérieur et l’ancienneté de huit (8) ans ne suffisent pas pour participer comme clairement dit dans le texte .Il faut un engagement écrit d’enseigner au moins deux années scolaires au fondamental. Cette mesure injuste, discriminatoire exclut les instituteurs promis à des postes de responsabilité dans les DRENS ou au Ministère. Le successeur du patron du parti état doit revoir les critères cités pour la constitution du corps d’instituteur pour réparer une injustice dont plus d’un est victime. Non à la discrimination d’instituteurs diplômés, chefs de services, chefs de divisions et conseillers pédagogiques et leur exclusion à la constitution du corps d’instituteur Principal.
Amadou Bocar Ba/Gaynaako,