Mercredi 8 décembre, elles étaient des centaines à manifester devant la Présidence de la République à Nouakchott. Les femmes leaders disent être venues protester contre « l’injustice, l’inégalité et la violence dont souffre la société. »
Elles ont notamment condamné les violences policières à Ngnawlé et Bababé. « Nous disons non à tous les évènements qui se sont passés ces dernières temps dans notre pays. » A martelé Salimata Sy, membre du FLEJ. Elle a notamment dénoncé les violences à Ngnawlé et Bababé qu’a connues le pays les semaines passées sur fond de répression de manifestants.
« Nous les habitants de Ngnawlé, nous avons tous les problèmes du monde. On nous a pris nos terres que nous avons héritées de nos ancêtres. » A déclaré Mariame Banna Sarr. Elle a rajouté : « Je demande au Président de nous sauver, de nous aider à ce que qu’on récupérer ces terres.»
Pour sa part Madame Assa Diagana, coordinatrice du mouvement Femmes Leaders, a appelé à la cessation de l’injustice. « Par ce que là c’est trop ! Cette injustice se trouve partout. Et cette affaire de Ngnawlé et Bababé est venue se rajouter l’affaire de Boutilimit. » A-t-elle fait remarquer.
« Si la jeunesse est torturée dans un pays, ce pays ne vas pas bien. Qui prive une jeunesse, prive un pays. » A-t-elle conclu.
Il y a dix jours, une manifestation organisée par les jeunes de Bababé pour dénoncer la pendaison de 28 soldats en 1990 a été sévèrement réprimée faisant des blessés graves.
Plusieurs formations politiques et organisations de la société civile ont dénoncé « une répression féroce contraire aux droits d’expression pacifique que garantit la constitution aux citoyens. »
Compte rendu Hawa Bâ