Dans le cadre du projet OSC II qui profite aux associations de la Société Civile, l’ONG ACTIONS a organisé jeudi 18 Novembre à Nouakchott une visite d’échanges entre les réseaux de la capitale et ceux de Nouadhibou.
Cette journée est placée sous le thème général du projet à savoir : « Une société civile mauritanienne renforcée pour promouvoir les droits des enfants et des jeunes à travers des activités de cohésion sociale, culturelles et citoyennes ».
Ainsi, l’objectif affiché du projet qui touche à sa fin est la promotion des droits des enfants, des jeunes filles et garçons à travers l’action culturelle, la citoyenneté et la cohésion sociale.
On notait une forte présence du Réseau thématique de Nouadhibou avec sa présidente Fatimata Cissé. A ses côtés il y avait Camara Mamadou Coordinateur du COMEDUC à Nouadhibou, le représentant du directeur régional de la jeunesse Mohameden Ahmed Atigh, la présidente de l’ONG Jeunesse et Développement Savia, le représentant de la direction de protection de l’enfance…
Pour Nouakchott il y avait entre autres des représentants des réseaux de Nouakchott Nord, Sud et Ouest.
On notait aussi la présence d’agents de terrain de Save The Children et des auxiliaires de l’ONG ACTIONS.
Les responsables des affaires sociales des communes de Tevrak Zeina et de Dar Naim étaient également présents ainsi que le maire adjoint de la commune de Tevrak Zeina.
Le panel était composé de Aissata Bâ Chef du projet OSC II, de Dia Oumar de l’ONG ACTIONS, du représentant du directeur de l’enfance au « MASEF » Mohamed Maatala, de M.Dieng de Save the Children et du directeur de la jeunesse au ministère de la culture, de la jeunesse et des sports.
Ouvrant la cérémonie officielle, ce dernier s’est félicité de la tenue de cette journée d’échanges dont les résultats pourraient ère mis à contribution pour le développement du pays.
Même son de cloche du côté du représentant du directeur de l’enfance qui a souhaité plein succès aux travaux. Il a ajouté que l’enfant est un trésor qu’il convient d’encadrer et de préserver dans l’intérêt du pays.
A son tour Aissata Bâ s’est félicité de l’intérêt accordé par les autorités nationales à ce projet et à d’autres. Elle a rappelé que des rencontres périodiques sont régulièrement organisées à Nouakchott et à Nouadhibou. « Cette journée sera enrichissante et permettra un échange d’idées et de bonnes pratiques », a-t-elle conclu.
Les échanges du premier panel ont tourné autour du rôle de la Société Civile avec notamment le cadre juridique relatif à la protection de l’enfance.
Les travaux de groupe ont porté sur la manière de renforcer la coordination entre les réseaux de Nouakchott et de Nouadhibou ; sur l’identification des bonnes pratiques et des approches et enfin sur la feuille de routes et les recommandations.
Rappelant les principes de coordination au niveau des réseaux, Sall Amadou Consultant dans ce domaine a affirmé que cela découle de la stratégie nationale de protection de l’enfance.
D’abord il convient de prévenir la vulnérabilité et offrir un cadre approprié pour les enfants ; ensuite il faut développer les réponses convenables ; enfin renforcer les capacités des acteurs au niveaux national.
Tels sont les piliers de la coordination des réseaux.
Selon M.Sall l’objectif de cet atelier de coordination c’est la mise sur pied d’un mécanisme entre Nouakchott et Nouadhibou. Il faut voir ensuite avec les partenaires comment faire un suivi rigoureux.
Notons que les échanges de groupe ont porté essentiellement sur le rôle de la Société Civile dans la promotion de la cohésion sociale et les stratégies de mise en œuvre (TDG).
Les restitutions de ces travaux de groupe ont permis un diagnostic sans complaisance qui se résume aux points suivants :
-Promouvoir une meilleure cohésion sociale ; axer sur la sensibilisation ; l’appui et l’encadrement ; l’accompagnement ; fournir des solutions ; faire le suivi-évaluation ; prévention et collecte de l’information, l’amélioration des lois ; s’agissant de la stratégie faire un diagnostic participatif ; développer un plan de communication ; assurer une meilleure organisation de la société civile ; valoriser et respecter les autres à travers le dialogue et le comportement ; avoir une bonne connaissance du milieu ; faire des échanges d’expérience ; encourager l’école républicaine ; élargir la sensibilisation en langues nationales et au niveau des réseaux sociaux ; créer des clubs culturels et sportifs dans les établissements scolaires pour promouvoir la culture et la pratique du sport ; plaider pour l’application des textes…
Des échanges à bâtons rompus ont ponctué les différentes étapes de cette journée.
Le projet mènera également un plaidoyer pour une reconnaissance officielle des réseaux par le ministère de l’intérieur. Il convient de souligner également qu’un plan de communication sur 30 mois avait été élaboré afin d’assurer la visibilité du projet.
Rappelons enfin que l’objectif général du projet OSC II est de promouvoir les droits des enfants et des jeunes à travers la cohésion sociale quant à l’objectif spécifique, c’est de renforcer les capacités, la structure et la mise en réseau de 40 OSC au niveau de Nouakchott et de Nouadhibou.
Bakari Guèye