En Mauritanie, l’éducation des futurs citoyens mauritaniens se passe mal dans certaines régions ciblées.
Il est évident que dans un monde idéal, l’enseignement au primaire devrait être financé par les biens publics et les enfants seraient scolarisés, que leurs parents en aient ou non les moyens ou la volonté.
Ainsi, un enfant qui n’acquiert pas les compétences élémentaires permettant d’agir comme un citoyen responsable et productif de la société mauritanienne, ce n’est pas seulement l’enfant qui est perdant. En effet, tout le pays et le corps social tout entier seront touchés.
En Mauritanie, la scolarisation chez certaines régions pauvres est inquiétante pour plusieurs raisons.
Au-delà du manque de compétences chez les enseignants, le pouvoir mauritanien continue de faire continuer une politique de discrimination qui empêche certains élèves de se procurer leurs droits à savoir de faire le recensement afin d’obtenir la citoyenneté mauritanienne malgré qu’ils soient nés dans ce pays ainsi que leurs parents. Cette politique discriminatoire passe exclusivement dans certaines régions habitaient. Cette situation continue à compromettre la vie des milliers de citoyens noirs abandonnés dans leur propre sort.
Les autres aspects inquiétants : aujourd’hui envoyer son enfant dans une école privée comme les écoles privées Française ou Turque à Nouakchott est un gros rêve pour certaines familles.
Une situation dégradante de l’éducation, de l’enseignement et des services scolaires est observable dans les écoles publiques en Mauritanie : l’absence de cette relation triangulaire qui consiste à faire une collaboration entre élèves -écoles et parents afin d’assister et de faire le suivi de l’apprenant dans son processus d’éducation. Cette relation est condition sine qua none pour assurer la réussite de l’apprenant. Cela n’existe nullement pas en Mauritanie.
Il faut noter aussi cette absence des intervenants de travailleurs sociaux qui doivent intervenir pour guider, orienter, régler les conflits entre les élèves pour une meilleure réussite.
On remarque l’absence totale de l’administration scolaire et son implication pour planifier, organiser, diriger, contrôler et corriger.
Plusieurs cas de délinquances, d’agressions verbales et physiques et de menaces se passent dans les écoles à Nouakchott sans que les autorités réagissent. Nous avons connu des cas de disparitions des enfants et des viols. Des mesures de sécurités doivent se renforcer pour protéger les enfants.
En cette période difficile, les femmes citoyennes soucieuses du changement en Mauritanie doivent se mobiliser pour contribuer au développement social du pays. Ceci est un appel du mouvement social des femmes leaders de Mauritanie.
Fatimata bal FLJE Canada