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Dans le cadre du projet OSC II piloté par Save The Children en collaboration avec l’ONG ACTION les 40 bénéficiaires répartis entre Nouakchott et Nouadhibou ont bénéficié ce mardi 28 septembre d’une journée d’information sur les Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour les Subventions en cascade.
A Nouakchott la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du directeur de la jeunesse, de la représentante du directeur de l’Enfance au niveau du ministère de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille Mme Zeinabou Sidi Salem, de la cheffe du projet OSC II (Save The Children) Mme Aissata Bâ et de la Secrétaire générale de l’ONG ACTION Mme Yakharé Soumaré.
Les deux panélistes, Mme Aissata Bâ et Oumar Dia de l’ONG ACTION ont fait le point tour à tour d’abord sur une présentation des lignes directrices de l’AMI et ensuite une présentation des annexes (Formulaire du cadre logique, budget et chronogramme des activités.
D’emblée, Mme Bâ s’est félicité du compagnonnage et des résultats obtenus. Elle a souligné que son budget ne peut pas financer tous les postulants. De ce fait ajoute-t-elle le comité de sélection ne retiendra que les 15 meilleurs projets. La journée d’information consistera à donner aux candidats toutes les informations leur permettant de maîtriser tous les outils pour l’obtention des subventions.
Ouvrant la séance Mme Yakharé Soumaré a affirmé qu’en tant que partenaire avec Save The Children ils sont à mi-parcours de ce programme. Elle s’est dite satisfaite d’avoir accompagné ces OSC durant les 7 mois écoulés. Pour elle, l’objectif visé et recherché ensemble c’est de faire réussir ces 40 OSC. Et cela est possible dit-elle par l’entraide même si il faut compter avec la compétition. Elle a ajouté que cette étape est importante dans la vie du projet.
Le but de cet atelier dit-elle à l’adresse des participants c’est de vous renforcer en tant qu’acteur, en tant que leader : savoir monter un projet et obtenir des subventions.
Yakharé a partagé avec les participants sa longue expérience au sein de l’ONG ACTION qui date de 1998. Nous voudrons transférer nos compétences note-t-elle.
Six thématiques sont éligibles aux subventions. Elle a enfin conseillé aux postulants de s’approprier leurs projets et d’éviter de se confier aux consultants. Elle a enfin déploré le manque de financements des OSC mauritaniennes de la part des PTF.
Pour sa part, le directeur de la jeunesse s’est félicité de l’importance de ce projet et a souhaité qu’il soit étendu à d’autres régions.
Dans sa présentation la cheffe du projet OSC II a fait le point sur l’appel à Manifestation d’intérêt secondé par Mr Dia. Elle a noté que cet appel est restreint. Le 1er octobre est le début de finalisation des microprojets. Les soumissions s’étaleront sur un mois (du 1er au 31 octobre).
Le second exposé a porté sur une présentation des lignes directrices de l’AMI qui définissent les modalités d’attribution.
Ce projet est financé par l’Union Européenne et éxécuté par Save The Children et l’ONG ACTION. 30 projets sur 40 sont financés, 15 à Nouakchott et 15 à Nouadhibou
Il comprend un renforcement des capacités sur le montage des projets. 3200 enfants de 0 à 18 ans sont ciblés. Et pour bénéficier du financement il y a des étapes à suivre. Il y a des critères d’éligibilité.
L’objectif du soutien financier est de promouvoir les droits des enfants et des jeunes conformément à la mission de Save The Children.
Autre étape elle concerne la présentation de la demande et la procédure à suivre. Le projet doit être formulé en français. Il y a aussi la nécessité de respecter les canevas (Canevas de l’Union Européenne simplifiés).
Les postulants ont été édifiés sur le dossier administratif à fournir qui comprend entre autres un récépissé de l’organisation, une note explicative sur son système comptable, un PV de la dernière réunion…
Il y a aussi la possibilité de participer en consortium à condition de faire partie des 20 présélectionnés.
Un Comité de Sélection rendra public les résultats d’ici le 30 Novembre.
Mr Dia Oumar a exhorté les séminaristes à suivre sérieusement les présentations pour espérer bénéficier de ce financement qui s’élève à 10000 Euros. Il a précisé que Save The Children ne finance pas un projet à 100 Pour 100, le bénéficiaire est tenu de participer.
Au cours de la séance plénière des Questions/Réponses, les panélistes ont répondu à toutes les interrogations.
Les participants sont unanimes à reconnaître les bienfaits de ce programme.
Pour C heikh Ahmed Tijani, president de APEFAS, « ce projet a permis un renforcement de capacités dans tous les domaines de protection de l’enfance. Il a permis aussi un renforcement du réseautage. On est toujours associé aux activités. Cela a permis à nos associations de se connaître. Ces formations nous permettent de renforcer les capacités des jeunes. »
Abondant dans le même sens Dia Moussa de l’association Enfance d’abord a salué « le renforcement de capacités avec des formations en gestion administrative et organisationnelle d’une organisation et un cycle de projet, Montage et Justificatifs ; Donc tout ça est positif. »
Même son de cloche de Othman hassan du Club Néssim Culturel Sport : « L’importance de ce projet ce sont les formations. On nous a montré comment gérer une ONG avec une formation sur la protection des enfants, le financement et le montage de projet. Ces volets sont essentiels pour toute ONG. »
Enfin pour Fatimetou Diakité de l’ONG Eveil pour la Santé, l’ hygiène et l’Education : « Dans le domaine de la formation ce projet nous a apporté beaucoup de choses comme la prise de parole, faire une restitution. Et maintenant on va postuler pour les microprojets. »
Bakari Gueye
