Société civile et enfance : L’OMPEC organise un débat pour promouvoir le vivre ensemble

Le 26 août 2021 à Nouakchott, l’organisation Mauritanienne pour l’éducation et la culture (OMPEC)   a organisé une soirée artistique des jeunes enfants. Cette soirée a été l’occasion de débattre sur la thématique « citoyens Mauritaniens et Migrants pour promouvoir le vivre ensemble ».

Après le mot de bienvenue de Samba Pam, président de l’OMPEC et la présentation   des participants, les interventions ont porté sur la thématique de la rencontre : promouvoir le vivre ensemble.

Selon Samba Pam, cette journée rentre dans le cadre du projet OSC II : « une société civile Mauritanienne renforcer pour promouvoir les droits des enfants et jeunes à travers des activités de cohésion sociale.

« Nous sommes constituées en réseau au nom du réseau de la Wilayas de Nouakchott Ouest, pour débattre sur la thématique du vivre ensemble, avec l’artiste et ambassadeur de l’OMPEC Mr Tapha Sy, qui fait des chansons dans le cadre du vivre ensemble et la cohésion sociale. » A dit M. Pam pour qui la musique joue un grand rôle dans le domaine de la cohésion sociale et la citoyenneté.

Soutenant que les artistes   sont des messagers, Samba Pam a plaidé pour la sensibilisation sur les droits fondamentaux de l’enfant et le respect de ces droits.

Maimouna Abdelahi, auxiliaire de la protection à l’ONG Actions a souligné quant à elle, que cette activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du réseau de la protection de l’enfant.

Elle a rappelé l’objet de ce plan qui est « une société civile Mauritanienne renforcée pour promouvoir les droits des enfants et des jeunes à travers des activités de cohésion sociale, culturelle et citoyenne.»

« J’apprécie ce débat, car elle a permis aux enfants de différentes cultures de  se réunir et communiquer ; de  briser les barrières entre eux. Je considère que c’est un bon résultat. Cette activité à également permis aux enfants   de comprendre la définition du vivre ensemble en Mauritanie. » A-t-elle conclu

Houraye Djibi Sow, activiste Formatrice à Echos du sahel   et membre de l’OMPEC a mis l’accent sur la musique et les enfants. Trouvant qu’en Mauritanie la musique est mal vue, elle déplore que l’on associé souvent l’image d’un enfant musicien à la délinquance.

« La musique ce n’est pas de la délinquance, c’est juste une chose qu’on choisit   par ce que on veut la faire et c’est notre passion. La musique n’a jamais conduit quelqu’un à la délinquance, celui qui veut devenir délinquant le deviendra même sans la musique. » A-t-elle martelé.

« Dans nos écoles de musique 80% des élèves sont des étrangers.  Chez nous ont te dit que la musique c’est pour les griots. » A  relevé Houraye Djibi Sow avant de demander aux parents de laisser les enfants choisir leurs métiers et de les aider à poursuivre leurs ambitions.

De son côté Dialika Sakho, membre de l’ONG EPAM (Ensemble pour un avenir meilleur estima que le débat est d’une grande importance qui permet de rappeler aux parents que priver son enfant de ses droit, c’est rendre difficile sa réussite.

« A un moment donné,  j’étais une grande danseuse,  je  participais à   des oscars. Je suis partie partout pour danser.  Mais on m’a privée de ce droit on ma empêcher de danser. Mais dès que je me réveille, chez moi, je mets de la musique, je commence à danser. Jaime la danse, je suis comme ça de nature et ça ne change rien de moi. » A témoigné Dialika Sakho.

Hawa Bâ

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