Mon coup de pied dans la fourmilière de la pègre de Nouakchott y a eu l’effet d’une violente déflagration et a fait de moi un rabat-joie, un subversif pour ne pas dire l’ennemi public numéro un. JE N’EN AI CURE. Pour la gouverne de tous ces malfrats, qu’ils sachent que je n’ai pas encore sorti l’artillerie lourde et qu’avec eux, je n’en suis pas encore à la der des ders. Cette canaille pensait qu’elle pouvait continuer à se la couler douce sans jamais être inquiétée. Et voilà maintenant qu’elle se fait des cheveux blancs lorsque j’ai jeté un pavé dans la mare de ses vols, escroqueries, magouilles et immoralité.
L’omerta inexplicable autour de sa fripouillerie n’a que trop duré. Ces crapules font preuve d’une absence de probité morale et de peur que rien ne saurait justifier et qui leur fait prendre des risques démesurés. Comment en est-on d’ailleurs arrivé à ce niveau de silence, de tolérance, de complaisance voire de laxisme ? Comment ces bandits étrangers de la pègre de Nouakchott ont-ils pu trouver grâce à nos yeux ? Comment ont-ils pu être en roue libre et défier ainsi nos lois aussi longtemps ? D’où leur viennent ces blancs-seings qu’ils croient, dur comme fer, pouvoir les mettre au-dessus de nos lois ? Ces questions pertinentes ne cessent de me tarauder ? Il n’est donc que grand temps de sonner le glas de la crapulerie de ces truands dont Lucifer et Satan sont les figures de proue.
J’ai déjà dit et j’affirme et confirme sans en démordre que Satan est un pseudo-instituteur sans niveau, ni diplômes, ni formation. Son mentor Lucifer, qui l’a si longtemps pris sous son aile, arguera que j’ai une conception hypertrophiée, sinon fausse des études, diplômes et formations. Il me narguera qu’il l’a très bien formaté et très bien formé, qu’il lui a inculqué la quintessence de l‘imposture, du faux, de l’arnaque, du vol, de la malhonnêteté, de la fraude, de l’absence d’éthique et de valeurs morales et qu’enfin il l’a élevé au rang de professeur.
Avec beaucoup d’outrecuidance et de morgue, Lucifer ne cessait de rabâcher des propos très désobligeants à Satan en ma présence et celle d’autres collègues. «Tu m’appartiens, tu es mon esclave. C’est moi qui ai fait de toi ce que tu es devenu. C’est moi qui vous nourris, ta famille et toi,» lui disait-il. Pour une fois, Lucifer, prototype du menteur compulsif et impénitent a raison. Sans diplômes et tenant coûte que coûte à exercer comme enseignant, Satan était donc corvéable à merci et ne pouvait avoir comme employeur que Lucifer, le hors-la-loi qui, du reste le faisait travailler comme un âne pour un salaire de misère et lui infligeait toute sorte d’avanie.
Satan avait fini par intégrer dans sa vie de tous les jours l’exploitation, les humiliations, les affronts et les outrages que lui faisait subir Lucifer. Il faisait preuve d’une déférence obséquieuse rarement égalée et faisait aveuglément allégeance à son mentor. L’échine très flexible de Satan s’expliquait par le fait qu’il n’avait pas le choix. Aucun chef d’établissement scolaire respectueux des normes juridiques ne recruterait un enseignant sans diplômes. En outre, la chasse au butin provenant de l’escroquerie et du vol n’est pas toujours fructueuse. Il en revenait parfois bredouille. En bon samaritain, Lucifer lui assurait la pitance au moins, pour maigre qu’elle soit après l’avoir bien fait baver. Satan lui en était fort redevable mais à son corps défendant.
Ce n’est qu’après avoir acheté une peau d’âne qui lui permit de se faire passer pour un enseignant diplômé, que Satan brisa les chaines de l’asservissement dont il était jadis si amoureux. Une fois le diplôme universitaire aux signature et sceau officiels contrefaits en poche, Satan se sentit pousser des ailes. Il n’est plus question d’être au service de Lucifer à titre quasiment gracieux et d’essuyer quotidiennement humiliations et vexations. Maintenant je peux montrer patte blanche et postuler ailleurs à un emploi en qualité de professeur comme tous les autres vrais diplômés et jouer dans la cour des grands, se dit-il.
Satan sache qu’on ne se retrouve pas ainsi du jour au lendemain dans la cour des grands. Cela se mérite. Rien ne te donne le droit d’y entrer. Il te faut une carte de membre valide et approuvée officiellement. C’est en acquérant de vrais diplômes universitaires que l’on obtient sa carte de membre. Ce n’est qu’alors et alors seulement que l’on a droit à rallier les grands dans leur cour. Il n’est pas permis par la loi d’y squatter une place. Pour y accéder, il faut de vrais diplômes qui tiennent lieu de cartes de membres.
La nomenclature des diplômes du certificat d’études primaires élémentaires au doctorat est fixée par la loi et est connue de tout le monde. On ne brûle pas les différents niveaux de l’enseignement et se parachuter diplômé d’une université fantôme sans s’exposer à de graves conséquences. Une telle resquille équivaut à tenter de faire passer un chameau par le chas d’une aiguille. Pendant qu’on est sur ce registre, sachez chers lecteurs, qu’en sus d’être un grand escroc, Lucifer est aussi un grand faussaire. Il a, lui aussi acheté un diplôme universitaire au même marché aux diplômes où Satan a acquis le sien.
Il résulte de l’exercice illégal de la fonction d’enseignant des dégâts abyssaux. Le très bas niveau de nos enfants et élèves est révélateur de cet état de fait. Professer sans en avoir les qualifications requises est un délit appelé usurpation de fonction et est passible d’une sentence juridique très sévère. Quid de la loi qui réprime la pratique illégale de la fonction de professeur ou de toute autre ? Voilà une autre question qui ne cesse de me hanter. Une chienlit inadmissible s’est installée dans nos établissements scolaires privés par le fait d’escrocs et d’usurpateurs étrangers. Vivement que le ministère de tutelle fasse le ménage ! Ainsi la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf explosera, sûrement en prison, et les autres subiront aussi le même sort.
Les autorités compétentes ont l’obligation d’user de leur droit de regard sur les qualifications et compétences de tous les enseignants. Nos établissements scolaires ont besoin d’un grand et vigoureux coup de balai pour les assainir de tous ces nullards d’enseignants sans diplômes ni formation et qui sont très fertiles en verbiage et niaiseries s’ils ne sont pas des escrocs et des voleurs. C’est connu de tous, les tonneaux vides font toujours trop de bruit et à beau mentir qui vient de loin.
Un minable petit instituteur, fort en gueule lui aussi, L.W. de ses initiales, – encore un aventurier – se croit le meilleur enseignant du primaire qui soit. J’ai dû le rappeler à l’ordre et lui dire qu’il n’est pas un aussi bon enseignant qu’il le pense et qu’il se nourrit de trop d’illusions. Il apporta de l’eau à mon moulin à la seconde qui suit. Jugez-en vous-même. Voici textuellement une partie, seulement une partie de la teneur du texto qu’il m’a adressé. « Je sais que je ne suis rien, je ne suis pas aussi instruit que tout le monde mais ce que je dispose comme connaissances certaines n’en ont pas ….» Je vous épargne la peine que vous causera le reste de ce court message émaillé d’énormités. Les parties en gras venant d’un enseignant font mal au cœur. J’ai attiré son attention sur le fait qu’un « bon enseignant ne dit pas ce que je dispose mais ce dont je dispose. » Ce n’était là qu’une toute petite piqûre de rappel à son intention.
Et si d’aventure vous testez son très bel accent en lui demandant de vous lire ce qui suit : Mon très cher frère, je préfère venir te voir le sourire aux lèvres. Pourquoi toujours pleurer comme le feraient les quatre autres trouillards que tu verras dans un futur très proche ? Tu sais mon frère, la vie terrestre est très éphémère. Pourquoi se fendre le cœur ? Il faut toujours arborer un grand sourire ou même se tordre de rire et non pas larmoyer ou pleurer. Il faut se divertir et se réjouir avant de mourir. Voilà ce qu’il produira: Mon tès che fèe, je péfèe veni te voi le sou-i aux lèves. Pouquoi toujous pleué comme le fe-aient les quate autes touillads que tu véas dans un futu tès poche ? Tu sais mon fèe, la vie tééste est tès éphémè. Pouquoi se fende le cœu ? Il faut toujous aboé un gand sou-i ou même se tode de ri et non pas lamoyé ou pleué. Il faut se divéti et se réjoui avant de mou-i. Sans commentaire ou plutôt cents commentaires ! Quelle langue est-ce ? Du pidgin, du créole, du petit-nègre …? C’est tout sauf du français. En tout cas c’est ce patois que certains aventuriers enseignent à nos enfants.
Si Satan et cette nullité qu’est L.W. ne guérissent pas de leur pathologie qui consiste à toujours mentir comme un arracheur de dents, à répandre des infox et à jouer les saltimbanques en débitant d’interminables, insipides et fallacieux boniments, je leur administrerai alors un remède de cheval qui les mènera directement en prison. Quand on a la tête ni bien faite ni bien pleine, il faut l’avoir au moins sur les épaules. Je leur enjoins de fermer leur grande, sale et fétide gueule. S’ils ne le font pas, nous les ferons embastiller. La nullité, L.W. en a déjà eu un avant-goût très amère le jeudi 11 courant.
Mu par un désir très ardent de se venger de Lucifer, Satan le paillasson, le larbin, le thuriféraire d’alors, se rebiffa contre son mentor, son samaritain. Le vassal trépignait d’impatience de trouver une occasion qui lui permettrait de s’affranchir de son seigneur. Il attendit ce qu’il jugea être le moment propice pour déserter et à tout va, traiter de tous les noms son mentor dont les affaires étaient et sont toujours mal en point. La désertion de Satan était un vrai coup de pied de l’âne porté à Lucifer.
Pour cerner la mentalité et la personnalité du seigneur et du vassal, il faut avoir la malchance, comme moi, d’avoir assisté à l’une de leur passe d’armes. Une seule vous suffit. Et vous vous rendrez très vite compte qu’ils sont de véritables hurluberlus qui se livrent à des logorrhées futiles, fastidieuses et stériles. Comment peut-il en être autrement ? Leurs géniteurs se sont tout juste donner la peine de les engendrer et les ont envoyés errer comme une âme en peine. Très jeunes, ils ont été lâchés dans la nature pour la bourlingue au gré des lieux de butin. Les troupeaux d’animaux domestiques ou sauvages paissent, chassent et errent le jour mais rentrent à leurs enclos, gîtes ou antres le soir. Les oiseaux migrateurs font de même. Contrairement aux animaux et oiseaux, nos truands ont pris leur envol du nid familial pour malheureusement atterrir chez nous après de longues pérégrinations. Ils ne comptent plus larguer les amarres tant le terreau en Mauritanie est fertile et favorable à leurs vols, escroquerie, malhonnêteté et immoralité. Qu’ils aient élu domicile chez nous ne nous contrarie nullement. Notre pays est vaste ; les funérailles et les tombes y sont gratuites et nous leur garantissons une sépulture très décente. Mais ils risquent de rater tout cela. S’ils n’arrêtent pas leur fripouillerie, s’ils n’arrêtent pas de marcher sur la tête, ils manqueront le coche. Ils finiront en prison et seront surement déclarés persona non grata chez nous comme ils l’ont été dans d’autres pays.
Loin d’une figure paternelle ou maternelle, ils n’ont donc pas connu la bienveillance d’une parentalité positive, d’une implication parentale dans leur éducation pour leur inculquer les valeurs morales, l’éthique, les règles de vie sociales. C’est là les principaux piliers d’une bonne éducation. L’absence de ces piliers doublée d’un bas niveau d’études les a menés à la déchéance humaine et morale.
Lucifer, l’Esprit du Mal, se proclame roi des arnaqueurs et des dépravés. Satan ne l’entend pas de cette oreille. Servir de nervis en exécutant de temps à autre de basses besognes pour le compte de Lucifer ne le fait pas tomber de son piédestal. Son pedigree à lui n’est pas moins riche que celui de Lucifer. Il bat en brèche toutes les allégations de ce dernier en énumérant ses faits d’armes. Il a subi son baptême de feu dans les quartiers malfamés de Dakar où l’on est formé sur le tas au narco-banditisme, à la pédocriminalité et au vol de toutes sortes : cambriolage, vol à la tire, vol à l’étalage, vol d’automobiles et de motos, escroquerie, braquage etc. C’est là qu’il a gagné ses lettres de noblesse. C’était bien avant que son chemin ne croisât à Nouakchott celui de Lucifer. Il a fait un parcours du combattant beaucoup plus difficile que celui de l’auteur du petit exploit qui a consisté à s’évader de prison au nez et à la barbe de quelques geôliers distraits, narcoleptiques ou corrompus. Lui a osé cambrioler deux maisons du Seigneur à Dakar, se vante-t-il. Ça il faut le faire ! Une telle prouesse devrait être mentionnée dans le Livre Guinness des records, dit-il.
Satan, le détrousseur invétéré, l’ancien taulard a été élevé dans le sérail de la population carcérale de la prison de Reubeuss dont les locataires sont constamment bizutés et violés. Notez bien que Reubeuss est une maison d’arrêt pour hommes. Personne n’échappe à ce viol carcéral qui y est devenu un rituel. Il y a été instauré par les anciens prisonniers, notamment par les condamnés à perpétuité. Au Sénégal la sanction pénale la plus sévère est la réclusion criminelle à perpétuité. Les détenus à perpétuité pour avoir rompu le pacte social trouvent que toutes les perspectives sont obstruées et perdent tout espoir de se réinsérer dans la société. Quoiqu’ils fassent, ils n’ont rien à perdre, se disent-il.
C’est pourquoi à Reubeuss, ils ont instauré des lois et règlements que l’on doit strictement respecter si l’on tient à en sortir vivant. C’est en vertu de ces lois et règlements que la coterie des chefs de gangs se réunit un jour en conclave et décida d’affecter Satan comme conjoint passif à l’un d’eux car il avait le profil recherché. Les chefs des gangs l’ont substitué à un autre partenaire passif qui avait blanchi sous le harnais et qui était sur le point d’être élargi. La décision de ce tout puissant cénacle dont les membres sont fort baraqués et maitres des lieux et de tout ce qui s’y passe est irrévocable. Après des années de dures épreuves contre nature, considérées comme des cérémonies d’initiation pour les nouveaux et comme un sacre pour ceux en fin de sentence judicaire, on sort souvent de Reubeuss pour devenir un membre de plein droit du mouvement L.G.B.T. Quand il s’agit donc de vol, de mal, de vice et d’arnaque, personne ne peut coiffer sur le poteau Satan. N’est-il pas « l’incarnation même du déshonneur, de l’indignité et de la perfidie, » et un « ancien bagnard, trafiquant de drogue, voleur, faussaire, imposteur, menteur et escroc devant l‘Éternel.» Très tristes annales de délits et de crimes !
Ce qui interpelle dans ce verbiage truffé d’une litanie d’actes et de conduite fort répréhensibles que ces quidams trouvent très jubilatoires, c’est sa platitude et son immoralité. Le fait de s’abâtardir à ce point, de sombrer dans une telle médiocrité d’esprit, de glisser dans une telle inconscience et une telle déchéance morale et humaine devrait être un motif d’introspection et d’interrogations plutôt que d’être une raison de réjouissance. L’insouciance de ces malfrats et leur glorification du mal nous instruisent sur leur personnalité et leur mentalité.
Il me souvient que mon fils, Abdoul Jelil, fut lui aussi victime des vols de Satan. J’avais l’habitude de commander de France tous ses annales et manuels scolaires en début d’année scolaire. Il fréquentait alors le lycée privé le Sahel. Un jour, Satan vit ses fournitures scolaires et fut aussitôt saisi de sa boulimie irrépressible et inextinguible de les lui voler. Il lui emprunta les annales « pour juste y jeter un coup d’œil » et promit de les lui rendre le lendemain. Le temps semble avoir suspendu son vol car nous attendons toujours ce lendemain.
Saisi par mon fils des stratégies malhonnêtes de Satan pour s’approprier ses livres, nous allâmes le voir. Il jura qu’il les lui avait rendus. Le petit n’en revenait pas et lui cracha à la figure qu’il mentait et qu’il était un voleur. J’ai dû le tancer vertement pour sa réaction pour le moins inconvenante. Traiter une personne plus âgée que soi de menteur et de voleur est irrespectueux, lui avais-je dit. Papa il faut se respecter soi-même pour mériter le respect des autres. Quel que soit l’âge d’un menteur ou d’un voleur, il ne mérite aucun respect de qui que ce soit, me dit le petit. La vérité sort de la bouche des enfants mais aussi de celle de certains ados.
Il me souvient aussi qu’il volait les livres, annales et dictionnaires que Lucifer achetait à Dakar pour ses élèves en classes d’examen. Il me souvient également qu’il a dégarni la bibliothèque d’une grande personnalité de ce pays, E.M.V. On est en droit de se demander ce qu’il fait de tous ces livres qu’il vole. Comme tous les voleurs, il les vend pour un montant dérisoire. L’essentiel pour lui est de se faire une toute petite poignée d’ouguiyas et à n’importe quel prix.
Satan n’hésite pas une seconde à tromper, frauder, mentir, escroquer et voler sans la moindre gêne ni mauvaise conscience. Il ne s’encombre ni de la loi ni de la morale. Il est toujours englué dans de sordides histoires. Il ne s’en lasse jamais, jamais.
Ainsi va le monde immonde de Satan.
À très bientôt pour d’autres histoires d’escroqueries et de vol perpétrés par Satan et les membres de la pègre de Nouakchott dans le prochain article. À lire absolument.
Layite DIENG