Chaque mauritanien le sais avec l’augmentation des importations agricoles et l’aggravation de la pauvreté en tout milieu et particulièrement rural chez nous, nous souhaitons attirer l’attention du président de la République, et de son gouvernement de conduire et à appuyer la mise en œuvre de politique nationale de développement agricole afin d’augmenter le professionnalisme et la productivité de ce secteur agricole tant attendu.
Depuis 1960 jusqu’à nos jours, la valeur ajoutée par actif agricole à beaucoup diminué avec pour conséquences une augmentation des importations et une aggravation de la pauvreté dans notre pays en milieu rural. Chaque année, notre pays doit importer des tonnes et des tonnes de céréales pour les besoins.
A notre avis le gouvernement doit élaborer une véritable stratégie de services agricoles mettant en place davantage des centres de services et de fonds régionaux de développement pour répondre aux besoins du secteur agricole.
En parallèle,la rénovation de l’ensemble du système de formation initiale et continue dans le secteur. Cependant, le peu d’outils de veille et d’information rend l’appréhension des réalités de se secteur très difficile.
Où est-on aujourd’hui ?
Projet d’appui aux politiques et stratégies de développement agricole, qui est arrivé à termes est Obsolète ! Qui visait à améliorer la pertinence, l’efficacité et la mise en œuvre des stratégies de développement agricole en matière de services, d’informations et de formation, en vue d’augmenter le professionnalisme et la productivité du secteur agricole en Mauritanie qui est le parent très pauvre !
Pour cela, nous suggérons pas en tant que donneurs de leçons mais des simples compatriotes et c’est volets se compose ainsi :
– Développer les services aux agriculteurs : consolidation du réseau de centres de services agricoles dans trois régions agricoles du pays et abondement d’un fonds régional de développement agricole au gorgol dans la vallée du fleuve et dans l’Adrar .
– Pérenniser le système d’information sur le secteur rural : valoriser et diffusion des données en direction des décideurs politiques, professionnel et du secteur privé comme le suggère Mr Kane Ousmane ministre de la productivité.
– Appuyer la stratégie nationale et de formation agricole : mise en place d’une assistance technique avec les agronomes, ONG, et techniciens qui attendent d’être consultés pour leurs expériences et expertises.
– Permettre de mobiliser des cofinancements en soutien de l’état voir c’est options en concertation avec le ministre des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs !
Faire profiter les agriculteurs des régions et des communes pour ce programme. La réforme de la formation agricole et rural doit être aussi engagée. Un guide au métier d’exploitant agricole doit être écrit et validé par la commission nationale de formation agricole et rurale. Des bulletins et notes thématiques sur le riz, maïs, sorgho, niebé et pastèques etc..
Doivent être élaborés et diffusés aux acteurs du milieu rural, l’agriculture peut nous nourrir, elle transforme nos paysages, elle est aussi un formidable atout économique pour le pays.
Surtout, elle est au cœur de notre identité :
Les agriculteurs ont toujours tenu une place particulière dans notre société mauritanienne et il faut une grande volonté politique tout simplement.
Améliorer les conditions de vie des agriculteurs est une URGENCE absolue pour le développement du pays.
Nos agriculteurs ne demandent rien d’autres que de pouvoir vivre dignement de leur travail par un juste prix payé. Pour y parvenir, il faut changer de méthodes qui n’ont pas fonctionné depuis une décennie, rémunérer le travail des agriculteurs et les libérer de la dépendance aux aides publiques, nous pensons que il faut impérativement » Mettre » au pas le ministère du développement rural.
Nous avons des forces incroyable nous les Mauritaniens. Notre situation géographique, notre climat, la diversité des nos régions du bord du fleuve, la richesse des terres et de nos régions, la puissance de travail et la motivation de nos agriculteurs même s’il manque du matériel pour travailler.
La force de nos caractères, le dynamisme de notre toute petite industrie agroalimentaire :
L’agriculture est l’un des secteurs de l’économie les plus faibles à l’international, notre rayonnement, partout dans la sous région doit s’accompagner de nos produits dans les années à venir que nous cultiverons en qualité et quantité si une réelle volonté politique est mise en place..
Des agriculteurs Mauritaniens tous en souffrance !
Les crises agricoles sans précédent de par leur ampleur et leur durée, la complexité de plus en plus importante du métier d’agriculture, en Mauritanie ce secteur doit avec l’éducation être des priorités pour notre pays.
Permettant une meilleure connaissance des secteurs.
Dans le programme du président Mohamed Ould Ghazouani avait promis je cite :- Mener une réforme foncière juste et équitable pour favoriser le développement économique.
– Mettre un système de financement du secteur agricole ( Banque agricole, assurance agricole, fonds de garantie et de bonification.)
– Aménager chaque année 5000 ha ai profit des communautés les plus défavorisés.
– Continuer le projet de la grande muraille verte pour restaurer notre faune et flore et créer des activités économiques pour les populations rurales.
– Favoriser l’aménagement par le privé d’au moins 2000 ha par an sur le fleuve et ses affluents sur le canal de l’aftout Essahli.
– Construire un chenal reliant le fleuve au lac d’Aleg.
– Désenclaver les zones de production et accélérer leur raccordement aux sources d’énergie.
– Créer trois bassins de production du fourrage au niveau du gorgol, Brakna, et Trarza et inciter les secteur privé en subventionnant les semences et engrais ?
– Améliorer la maîtrise des eaux de surface à travers la construction de 60 petits barrages permettant d’irriguer chacun entre 100 et 500 ha et 6 grands barrages dans 5 wilayas ( Tagant ,Assaba , gorgol, Brakna et Guidimakha.)
Est ce que ça restera juste un programme de campagne où ça sera une réalité il faut savoir qu’un Développement accéléré et soutenu de l’agriculture est la clé du développement économique et de la réduction de la pauvreté dans notre pays faites un effort Monsieur le président étant donné l’importance critique que revêt l’agriculture, il faut bien comprendre comment l’expansion de ce secteur pourrait être accélérée , l’ordre de priorités à établir et l’impact que pourrait avoir une croissance plus rapide sur les niveaux de pauvreté et vous serez gagnant et la Mauritanie aussi.
Abdoulaziz Deme