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Je remercie de tout cœur tous ceux qui m’ont donné des coups de fils ou envoyé des textos après avoir lu mon article intitulé « Traque des escrocs et faussaires » publié sur le site web www.initiativesnews.com . L’intérêt et l’enthousiasme que l’article précité a suscité chez eux dépassent de loin mes attentes et prévisions et me confortent davantage dans le rôle de lanceur d’alerte que je me suis assigné.
L’article en question a provoqué une levée de boucliers. Il a aussi créé le buzz, m’a-t-on appris. À travers leurs innombrables appels et messages écrits, je sens que mes correspondants brûlent de courroux. Le tollé est plus que justifié et j’y souscris pleinement. La malhonnêteté, l’arnaque, la fraude, l’absence d’éthique et de valeurs morales qui caractérisent ces gus venus d’ailleurs et de très loin, gueux comme des rats d’église à leur arrivée chez nous, sont une insulte inqualifiable et intolérable à la générosité, à l’hospitalité et à l’intelligence des mauritaniennes et mauritaniens. Qu’ils sortent de leur gueuserie et passent de la misère à la richesse ne me dérange guère. Tout au contraire. C’est tout la mal que je leur souhaite. Mais faut-il que cette transition se fasse légalement à la sueur de leur front, dans le strict respect des us et coutumes des mauritaniennes et mauritaniens et des lois de ce pays qui les a si généreusement accueillis et abrités.
La fripouille, « ancien bagnard, trafiquant de drogue, voleur, faussaire, menteur et escroc devant l‘Éternel » dont j’ai parlé dans mon précédent article crie avec fierté sur tous les toits ses magouilles, arnaques, tricheries, cachotteries … (la liste est loin d’être exhaustive) comme s’il s’agissait d’actes héroïques que lui, l’intrépide, l’invincible, le superman a si vaillamment accomplis et dont il doit se glorifier.
Cette crapule se goure complètement. Se livrer à des actes de nature délictuelle ou criminelle contre le peuple mauritanien n’a jamais été une sinécure. Toujours est-il qu’il se targue au grand jour de nous escroquer chers compatriotes car, pense-t-il naïvement, qu’il n’encourt aucune punition. Châtié il sera et impitoyablement. Ce n’est là qu’un exposé infinitésimal de l’histoire abracadabrante de cette canaille et de son comportement bougrement niais. Vous conviendrez avec moi qu’il faut être le dernier des imbéciles pour se conduire de la sorte et de surcroit en pays étranger. Souffre-t-il de dérèglement mental, de folie des grandeurs, de mégalomanie, de kleptomanie, est-il accro à l’ignominie, éprouve-t-il de la condescendance à notre égard ou a-t-il simplement la nostalgie de la vie carcérale ? On se perd en conjectures. Comme je l’ai dit supra, en crachant dans notre soupe, ce quidam insulte copieusement l’intelligence, la générosité et l’hospitalité des mauritaniennes et mauritaniens. Qu’il se rende à l’évidence. On ne mord pas infiniment et impunément la main qui vous nourrit. Cela s’appelle s’autodétruire avec perte et fracas.
J’ai promis de révéler le nom du filou en question au moment opportun. Je devrais plutôt dire ses noms et prénoms car le faussaire qu’il est en a plusieurs. Il est tristement célèbre. La plupart des correspondants avec qui j’interagis depuis la parution de l’article précédent m’ont affirmé qu’ils n’ont nullement besoin de suivre mon regard – plutôt ma plume – pour savoir de qui il s’agit. Cela en dit long. Les langues se sont donc déliées entre contacts à travers les groupes WhatsApp et la Toile de façon générale. L’information que je croyais être le seul ou parmi les rares personnes à détenir est un secret de polichinelle. Pour ceux qui connaissent l’identité du truand, je n’aurai donc pas besoin d’enfoncer une porte ouverte. Cependant, au moment propice, je crèverai l’abcès pour les autres pour leur avoir donné ma parole.
Notre feuilleton n’est pas à son dernier épisode, loin s’en faut. Nous n’en sommes qu’au deuxième. Je traquerai toutes ces vermines, les dénicherai, les mettrai à nu et surtout hors d’état de nuire et en fin de compte les livrerai aux instances judiciaires compétentes. Par patriotisme, je m’en donnerai à cœur joie. À bon entendeur, salut !
Layite DIENG
