La section mauritanienne de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF/Mauritanie) a organisé Jeudi, le 13 août 2020 un important colloque sur la diversité linguistique dans les medias en Mauritanie. Le thème : « media et diversité linguistique en Mauritanie » a mobilisé un public nombreux composé essentiellement d’acteurs des media. L’événement qui s’est déroulé au niveau de l’hôtel Mauritcentre a vu également la participation de plusieurs acteurs de la société civile et du parlement
Mr Mouhamed ould Khayar, conseiller du ministre de la culture de l’artisanat et des relations avec le parlement « dans son discours d’ouverture à exprimé sa joie d’être invité tout en remerciant L’UPF et encourage cette activité très important pour le peuple Mauritanien ».
Mariya Ladji Traoré, présidente de la section mauritanienne de l’union de la presse francophone dans son discours a déclaré : « Mesdames et Messieurs, l’union de la presse francophone section Mauritanie, à l’instar de toute les sections nationales de l’union internationale de la presse francophone a pour principale objectif d’entreprendre toute les actions à la défense des principes de la libertés d’expressions, des intérêt et les droits des journalistes à veiller à la promotion de la langue française et de toute les langues de travail dans le milieu de la presse ; ceci pousse notre section à choisir l’objectif du Thème « media et diversité linguistiques en Mauritanie » à fin de débattre et d’échanger sur le problème posé au niveau de nos rédaction par rapport à l’utilisation des langues comme un moyen de communication sur le travail, cher journalistes Mesdames et Messieurs, nous appartenons à l’espace francophone ce pendant nous avons aussi notre spécificités qui est nettement nuisible dans le secteur de la presse ou nous travaillons quotidiennement avec l’arabe, le Français , et nos langues nationales , le Hassanya, Le Pulaar, le Wolof, et le soninké, en sachant tous ce que cela peut causer comme difficulté au niveau de la terminologie , la formation et l’information juste de qualité exige de nous homme et femme de media le renforcement continue de nos capacités, linguistiques et les échange entre nous pour bien informer et traiter l’actualité ». A-t-elle expliqué.
Après le discours de la présidente, a eu lieu la remise des attestations de reconnaissance en la mémoire des journalistes disparus.
Mr Abdoulaye Ciré Bâ, journaliste et Panéliste a déclaré : « pour que le concept de langue nationale émerge petit à petit , s’impose , si vous prêtez bien à, l’attention , vous entendrez dire , l’arabe , le français et les langues nationales , les langues nationales c’est l’arabe , le soninké , le pulaar , c’est ça les langues nationales dès qu’on parle de national notre pensé va immédiatement aux langues dites négro africaines et ce sont toutes les langues qui sont parlées dans un pays , qui constituent le patrimoine linguistique national d’où l’importance de savoir comment les choses se passeront , quelle doit être le rôle des media dans la promotion de la diversité linguistique, et dans l’effectivité de la diversités linguistiques dans le pays . »
Mme, Karditsa Malick Diallo présidente du groupe parlementaire pour la promotion des langues nationales a affirmé : « le groupe des parlementaires est un groupe qui s’est constitué qui n’a pas encore fait beaucoup d’activités mais, le secteur de la communication est un secteur qui nous intéresse e qui est très important pour les objectifs que ne nous nous sommes fixés , nous avons remarqué au niveau des media , que ça soit la presse écrite , l’audiovisuel , etc. .. en général il n’ya pas un respect de la diversité culturelle et la diversité linguistique dans le pays et si vous regardez bien , la grille code des programme au niveau des medias officiels , faites un peux un petit calcul , vous vous rendrez compte que on n’a pas respecté les droits de l’ensemble des citoyens à l’information, or pour le développement du pays et pour le respect des citoyens il faut absolument tenir compte de cette diversité et dans notre programme nous avons bien dit , que nous allons œuvrer ce que l’ensemble des langues nationale soient promues et utiliser dans le secteur de la communication et aussi dans les nouvelles techniques de communication , donc cet atelier j’espère qu’on va pouvoir profiter de cela pour qu’il est déjà cette prise en considération, cette demande que les Mauritaniens ont , donc nous fondons un grand espoir sur cet atelier pour aider à lancer et à soutenir cette revendication qui est le respect de la diversité culturelle , et aussi dans les media et la communication. »
Pour sa part, Mr Bacari Gueye, vice-président de UPF/Mauritanie a souligné : « Je trouve que ce sujet démontre une très grande ambition même si nous savons qu’en Mauritanie la diversité culturelle a beaucoup de problèmes , et notre système éducatif depuis maintenant quelques décennies est complètement désorienté avec une arabisation forcée et purement politique , et l’état dans lequel on est, nous nous retrouvons presque sans francophones. Donc pour revenir un peux au secteur de la presse nous savons aujourd’hui que la presse francophone est quasi inexistante, donc nous avons un très grand problème qui se pose, et pour ce qui est des langues nationales le problème est beaucoup plus complexe parce que ces langues ont été combattues sur le plan officiel même , ce qui est une chose inadmissible dans un pays où la diversités culturelle crève les yeux. Aujourd’hui des efforts sont certes faits au niveau des agences officielles, notamment la radio et la télévision mais il va falloir beaucoup plus pour faire de la diversité culturelle une réalité et une force. »
Plusieurs intervention ont eu lieu lors de ce colloque, les participants on recommandé de ne pas lâcher les langues nationales, parce que c’est ce qui vas aider à enrichir le travail des journalistes pour une bonne technique de communication
A la fin une recommandation et lecture communiqué final était lus par Mr.Mohamed Abdallahi Belil.
Compte rendu, Hawa Bâ