La recrudescence du viol des petites filles à Nouakchott et à l’intérieur du pays interpelle les autorités et les organisations et organismes de droits de l’homme ainsi que tous ceux qui luttent contre la violation des droits des enfants.
Nous sommes devant des drames qui bravent tout ce qui peut arriver à l’esprit de quelqu’un caractérisé par l’impunité et l’injustice. Cela ne doit pas nous faire oublier que nous sommes les défenseurs de droits des enfants et droits humains de manière générale.
Nous ne devons pas oublier notre déontologie de protection des droits de ces enfants et de ces personnes. Il est impératif d’éviter la publication des photos des enfants dans les réseaux sociaux ainsi que des personnes adultes sans leurs consentements.
Avant de défendre les droits humains il faut en connaitre les principes afin de ne pas les violer sous prétexte de les protéger.
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La documentation des actes de violations des droits humains est une nécessité mais sans oublier leurs protection et éviter de violer leurs droits.
Ce qui circule actuellement sur les réseaux sociaux est devenu l’expression d’un pagaille sans fondement au détriment des vraies informations Se saisir des souffrances des autres pour se montrer c’est rendre un mauvais service à la cause de la justice. Et trop d’informations tue l’information.
SVP soyons vigilants et faisons doucement en rapportant une information qu’elle ne viole pas les droits à la protection.
Celui qui ne connait pas les droits humains, connait au moins ce que lui même veut et accepte. Est ce que vous voulez que vos enfants et vous mêmes vos photos soient exposées sur les réseaux sociaux.
Je souhaite que mon message soit compris dans le bon sens il ne vise personne mais tout le monde.
Zeinabou Taleb Moussa
AMSME