La capitale mauritanienne a abrité mardi une réunion consultative de haut niveau sur le processus du plan d’action national d’adaptation au changement climatique.
Ce conclave s’est déroulé en présence de toutes les parties concernées, notamment la présidente du Conseil Régional de Nouakchott, le président du Réseau des parlementaires en charge de l’environnement et du représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, FAO, en Mauritanie.
Cette réunion vise à mobiliser les décideurs nationaux de haut niveau, notamment les parlementaires, le secteur public, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers, en vue d’adopter ce processus et de le mettre en œuvre dans les meilleurs délais.
L’environnement c’est l’affaire de tous
Le plan d’action national pour l’adaptation au changement climatique vise à renforcer les capacités d’adaptation et à intégrer la post-acclimatation dans les politiques, programmes et actions en cours et celles prévues dans l’immédiat, en particulier en ce qui concerne le suivi des stratégies et des plans de développement dans tous les secteurs concernés.
A cette occasion, la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Mariem Bekaye, a mis en exergue l’importance dudit plan soulignant que ce problème c’est l’affaire de tous et que le récent rapport des Nations Unies sur le changement climatique montre que ce problème affecte les objectifs du Millénaire pour le développement et que tous les secteurs sont directement ou indirectement touchés par le problème du changement climatique, indiquant que les pays devraient accroître leurs obligations de réduire les émissions de gaz à effet de serre en raison de la gravité de celles-ci pour l’heure.
Elle a ajouté que les objectifs de la 25ème session de la Conférence des Parties sur le récent changement climatique à Madrid n’ont pas atteint les espoirs souhaités, car les principaux pays industriels se sont abstenus d’augmenter leurs obligations envers ce problème qui ne connaît pas de frontières.
Un plan d’action national à soutenir par le Fonds vert pour le climat
La ministre a déploré le fait que tous les points inscrits à l’ordre du jour de la session n’ont pas réalisé de progrès significatifs et que la Mauritanie, bien qu’elle ne dispose pas de capacités nécessaires pour faire face au problème du changement climatique, compte beaucoup sur l’efficacité de son plan d’action national avec le soutien du Fonds vert pour le climat.
Pour sa part, le directeur national du Projet d’amélioration des capacités pour impulser le plan d’action national d’adaptation au changement climatique, M. Sidi Mohamed Ould Wafi, a présenté un exposé dans lequel il a passé en revue les différentes étapes de l’évolution du changement climatique et les efforts déployés par la communauté internationale pour s’y adapter, indiquant que les pays en développement ont mis en place des mécanismes pour s’adapter au changement climatique, parallèlement au mécanisme d’atténuation de ce phénomène.
Notons que cette réunion était organisée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement et avec le soutien du Fonds vert pour le climat.
Bakari Guèye
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