« Les autorités administratives et sécuritaires de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou ont réussi à sauver 74 migrants irréguliers et à recueillir 57 corps. » C’est ce qu’a indiqué mercredi 4 décembre l’Agence Mauritanienne d’Information.
L’AMI cite des sources autorisées lui ayant affirmé qu’une embarcation de migrants à destination d’Espagne a été endommagée au large des côtes mauritaniennes, à 25 km de Nouadhibou, et s’est noyée.
Dans un communiqué du ministère de l’Intérieur mauritanien publié en arabe, jeudi matin par l’Agence Mauritanienne d’Information, on peut lire : « Selon des informations préliminaires recueillies auprès de certains survivants, le bateau est parti de Banjul, la capitale gambienne. Au moment où nous publions ce communiqué (le 4 décembre 2019 à 22 heures), les informations disponibles indiquent que 150 à 180 personnes, dont des femmes, en particulier des jeunes de 20 à 30 ans, étaient à bord du bateau. »
Et toujours selon ledit communiqué du ministère de l’Intérieur mauritanien, « le secteur de la justice a été invité à ouvrir les enquêtes requises dans de telles circonstances. En vue d’assurer la transparence, les ambassades et les consulats concernés ont participé aux opérations de secours. »
Dans un tweet publié mercredi à 21 heures 14 Madame Laura Lungarotti Chef de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrants en Mauritanie, écrit: « l’OIM collabore avec les autorités mauritaniennes et le HCR pour apporter les premiers secours et l’assistance médicale à 83 migrants gambiens qui ont survécu à un naufrage près de la côte mauritanienne. »
Selon l’OIM, citée par l’Agence Reuters, 97 personnes seraient mortes cette année en tentant la voie de migration de l’Atlantique. « Mais de nombreux décès ne sont pas enregistrés, car il est difficile de connaître le nombre de navires qui n’atteignent pas leur destination ou le nombre de passagers à bord. » Poursuit Reuters dans une dépêche jeudi.
K-Tocka