« Des Mains Propres : Une Recette Pour Etre En Bonne Santé ». C’est sous ce slogan que l’ONG TENWIYA en partenariat avec l’Unicef a organisé un atelier d’information pour les journalistes du secteur de l’eau l’hygiène et l’assainissement à Nouakchott le 15 octobre 2018.
Une occasion M.TANDIA MADIOURY de saluer les participants, en particulier les journalistes, dont il dira qu’ils font partie de l’équipe de Sensibilisation. « Ils sont le canal par lequel nous faisons passer les messages pour cette Journée mondiale de lavage des Mains. » A dit le responsable de l’ONG Tanmiyya.
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Pour sa part, le Directeur de l’Assainissement M. MOHAMED WADADI a insisté sur la sensibilisation au niveau des écoles : « Nos conditions d’hygiène sont très faibles parce que souvent la population n’a pas accès a l’eau ni suffisamment des moyens. Le milieu où on apprend comme celui des écoles est tout à fait indiqué pour encadrer nos enfant afin qu’ils aient une basse pour connaitre l’hygiène à travers le lavage de mains. » A-t-il dit en appelant les journalistes à jouer leur rôle en sensibilisant sur les media.
Dans le milieu rural le taux de couverture en latrines est d’environ 1%
La journée s’est poursuivie avec une projection sur l’utilité du Lavages Des Mains. M. Madioury Tandia a par cette occasion exposé des éléments de démonstration sur la manière d’effectuer le lavage des mains. La discussion qui s’en est suivie a porté sur les bonnes pratiques d’hygiène et la promotion d’un changement de comportement pour répondre à la thématique Des mains propres, une recette pour être en bonne santé. Pour ce faire, soulignera le présentateur, un bon lavage des mains consiste à veiller sur un rinçage rigoureux des ongles, d’un frottement soutenu de la pomme de la main, entre les doigts et entre le pouce et les autres doigts, bref des zones qui peuvent former des nids pour les germes et autres microbes.
La seconde communication a montré qu’en Mauritanie les règles élémentaires d’hygiène peinent à être appliquées. Selon les donnés du Wash de Riyad, le projet PCAEA/CUN, seuls 16 écoles disposent de latrines qui sont d’ailleurs inutilisables. A indiqué le présentateur de la communication, M. MOHAMED VALL qui poursuivra qu’en milieu rural, le taux de couverture en latrines est d’environ 1% dans des endroits comme Barkéol où sur 230 écoles avec un effectif de 32000 élèves, on ne trouve que 92 latrines dont 80% ne sont pas fonctionnelles.
Les participants ont réagi pour rappeler que l’information constitue la base de la solution. Ainsi selon M. Seydi Moussa Camara de la Nouvelle Expression, si chaque parent mettait un dispositif de lavage de mains devant sa porte, il inciterait les visiteurs à copier et à changer les comportements. Et d’ajouter : « Ce n’est pas au journaliste seulement d’informer. C’est le rôle de tous, à commencer par l’Etat. »
BAKARY GUEY, journaliste à Nouakchott Info déplorera la précarité des conditions d’hygiène dans les écoles et portera l’attention sur la difficulté de sensibiliser. « C’est une vraie lutte qu’il faut mener. » A-t-il dit.
Hawa Bâ