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Le projet pour la Réintégration des détenus dans la vie active de Caritas Mauritanie poursuit ses activités de sensibilisation en milieu carcéral. Il s’agit, entre autre, de distribution de masques, de gels antiseptiques, de savons, d’eau de javel, etc.
Il faut noter également le don de 2 thermoflashs pour des dispensaires. Détenus, gardes et personnel pénitentiaire sont les principaux bénéficiaires de cet appui.
Le milieu carcéral du fait, entre autres, de la surpopulation, est vulnérable au Coronavirus.
C’est pourquoi, en avril dernier « le Projet pour la Réintégration des Détenus dans la Vie Active » de Caritas-Mauritanie a lancé une campagne de sensibilisation et protection contre le Covid19 dans les prisons. « Les personnes privées de liberté vivant dans un environnement de promiscuité peuvent donc constituer une source de propagation des maladies transmissibles à l’intérieur comme à l’extérieur de la prison. »
La sensibilisation et l’’hygiène sont parmi les moyens les plus efficaces pour réduire les risques de transmission et, sont largement perçues comme étant l’un des outils les plus importants pour réduire l’impact des maladies
Caritas Mauritanie est une ONG (Organisation Non Gouvernementale) humanitaire. Elle intervient en prison depuis 1991. La vocation de cette intervention est avant tout de redonner la dignité perdue aux personnes détenues à travers l’amélioration de leurs conditions de vie et offrir des perspectives de réinsertion sociale et professionnelle. Caritas Mauritanie travaille en étroite collaboration avec l’administration pénitentiaire.
Les normes de gestion et d’éthique de Caritas Mauritanie répondent à celles de Caritas Internationalis dont elle est membre.
Caritas Mauritanie intervient dans divers domaines en prison: santé (consultation médicales et achat de médicament) et hygiène (distribution de produits d’hygiène,) sport et loisirs (distribution de maillots, de ballons et de jeux de loisirs), alphabétisation (4 salles d’alphabétisation : 2 à la prison de Dar Naim, 1 à Nouadhibou et 1 à Aleg), lecture (3 bibliothèques : 1 à la prison de Dar Naim, 1 à la prison d’Aleg et 1 à la prison de Nouadhibou) (formation professionnelle en électricité, en teinture, en informatique et en couture (3 salles de formation : 2 à la prison de Dar Naim), réinsertion (création d’AGRs)
BS
