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Un tract d’une rare violence s’en prenant au ministre de l’intérieur et de la décentralisation Mr Mohamed Salem Ould Merzoug a circulé ces derniers jours à Nouakchott.
Ce pamphlet dont les auteurs ont choisi de procéder suivant un mode opératoire d’un autre âge en dit long sur leurs intentions malveillantes et leur volonté affichée de torpiller la dynamique de réformes ambitieuses que le ministre s’emploie à mettre en œuvre au sein du tentaculaire département qu’il dirige.
Ce n’est donc pas un hasard si cette attaque en règle intervient au lendemain du vaste mouvement opéré au sein de l’administration territoriale et des directions centrales du ministère de l’intérieur.
Ce mouvement attendu depuis plusieurs mois aurait été savamment préparé et obéit à des critères objectifs qui ont été en porte à faux avec les anciennes méthodes népotiques et clientélistes.
Voilà qui ne pouvait pas plaire aux adeptes du statut quo et aux faucons de l’establishment tribalo-féodal qui en a pris un sacré coup.
Le ministre agit certes en terrain miné mais il a la confiance totale du président de la République, et en grand commis de l’Etat jouissant d’une longue expérience et maîtrisant à merveilles les arcanes du pouvoir, il saura certes manœuvrer délicatement pour mener le bateau à bon port.
Déjà avec la gestion impeccable du volet sécuritaire du plan de riposte contre la pandémie du Covid 19, Ould Merzoug a marqué des points précieux, une raison de plus pour déstabiliser ses ennemis terrés dans l’ombre et qui en désespoir de cause n’ont pas trouvé mieux que d’agir en mode masqué par l’intermédiaire de tracts télécommandés.
Quoiqu’il en soit, le président Ghazwani qui a promis aux mauritaniens l’avènement d’une ère nouvelle avec une autre méthode de gérer les affaires publiques n’a pas choisi au hasard Mr Merzoug, un éminent universitaire qui a, à son actif des succès éclatants en matière de gestion, aussi bien sur le plan national qu’international.
Bakari Guèye
