La Mauritanie a entamé le processus de validation des résultats de la collecte de données sur les Droits et Santé Sexuels et Reproductifs (DSSR)Organisé dans le cadre de la deuxième phase de l’étude régionale conduite par Dambe Fonds Sahel, l’événement a rassemblé un large éventail d’acteurs nationaux et internationaux. .
La validation a fait l’objet d’un atelier organisé le jeudi 18 septembre à Nouakchott par Dambe Funds Sahel. Il a réuni le Ministère de la Santé et plusieurs acteurs et organisations, dont la Coordination nationale de la santé reproductive, le DRAS Ouest, le centre de santé Salam Diam, l’hôpital mère-enfant, l’Agence des Nations Unies pour la population, ainsi que des associations et ONG locales.
L’initiative a rassemblé également Jeunes ambassadeurs, Jeunes médiateurs pour la paix, Femmes leaders pour le développement, et d’autres structures engagées dans la promotion des droits humains et de la santé communautaire.
Mme Seniya Yarah Allah, point focal pour les études DSSR Mauritanie, a indiqué lors de l’atelier « L’objectif de cet atelier est double : dresser le bilan national en matière de DSSR et identifier les priorités qui nourriront la contribution mauritanienne

Les discussions ont porté sur :
La présentation des résultats consolidés de la collecte nationale ;
L’identification des leviers prioritaires pour le plaidoyer et la programmation ;
L’appropriation des données par les acteurs nationaux ;
Le renforcement de la synergie entre institutions publiques, OSC, bailleurs et communautés.
Parmi les résultats attendus figurent une meilleure compréhension des tendances en matière de DSSR, la validation collective des priorités non financées et des recommandations concrètes pour la mobilisation des ressources.

L’étude, couvrant la période 2022-2025, met en lumière les progrès réalisés mais aussi les défis persistants, tout en reflétant les perceptions communautaires et les besoins non satisfaits en santé sexuelle et reproductive.
Une dynamique nationale tournée vers le régional
La rencontre de Nouakchott a permis de renforcer la coordination nationale et d’engager un dialogue multi-acteurs autour de la durabilité des actions. Elle s’inscrit dans la dynamique du Partenariat de Ouagadougou, qui vise à mobiliser davantage de ressources locales et à consolider les acquis en matière de DSSR.
« Nous avons non seulement validé des données cruciales, mais aussi tracé une feuille de route claire pour les prochaines années, a conclu Seniya Yarah Allah. Cet engagement national sera porté au niveau régional lors du RAPO 2025, où la Mauritanie contribuera pleinement à la réflexion collective sur l’avenir des DSSR dans le Sahel.»
Compte rendu de Mohamed Diop & Hawa Ba