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L’ONG Initiatives de Développement ID a procédé jeudi 27 septembre à la remise des diplômes et de matériel de travail aux étudiants sortants de son Centre Vocationnel des Jeunes à Nouakchott.
A la faveur d’une cérémonie officielle, organisée pour l’occasion, madame Khadijetou Diagana a exprimé la reconnaissance de son organisation vis-à-vis de son partenaire la fédération luthérienne mondiale FLM qui a soutenu le projet dans le cadre duquel s’inscrivent les formations dispensées au Centre Vocationnel des Jeunes.
« les valeurs de constance et de persévérance porteront leurs fruits. » (M.Pablo Moro)
« La décision de financement d’une ONG Nationale est une grande responsabilité pour le Partenaire. Elle est basée sur la confiance. La FLM a fait confiance à ID. Par ma voix je voudrais vous assurer qu’ID travaillera pour mériter cette confiance. » A dit Madame Diagana qui a rappelé que la présente activité entrait dans le cadre de la rédevabilité vis-à-vis de la FLM et des porteurs d’obligations que sont les jeunes, les femmes, les personnes vivant avec un handicap qu’ils soient présents
ou absents.
Présent à la cérémonie, M. Pablo Moro Directeur régional de la FLM basé à Genève dira que c’est un plaisir de travailler avec ID qui fait des efforts considérables. Et à l’endroit des récipiendaires, il poursuivra : « les valeurs de constance et de persévérance dont vous avez fait preuve porteront leurs fruits. »
« Ils ont réussi à former des jeunes qui n’auront pas besoin d’aller en Europe à l’aventure. » (Kasongo)
Pour sa part, M. Kasongo Mustailla, responsable de la FLM dont la mission arrive à sa fin en Mauritanie, se dira satisfait des constater que grâce aux actions de ID qui a mis n place un Centre Vocationnel, les jeunes mauritaniens ont la chance d’apprendre un métier. « Je suis fier de constater que les que les donateurs n’on pas perdu leur argent. Ils ont réussi à former des jeunes qui n’auront pas besoin d’aller en Europe à l’aventure. » Soutiendra M. Kasongo.
La cérémonie de remise des diplômes et de kits qui s’est déroulée en présence des parents des jeunes étudiants a donné l’occasion à ceux-ci d’exprimer leur satisfaction de constater les résultats concrets auxquels a abouti le travail de l’ONG ID en termes d’encadrement de leurs enfants. « Merci à ID qui a réhabilité la fonction de cordonnier en formant nos enfants à ce métier grâce auquel nos produits sont aujourd’hui exportés presque partout en dehors de la Mauritanie. » A dit M. Moussa Yaffa, père d’une des jeunes étudiants qui a été formé dans la catégorie cordonnerie.
Madame Aichetou Sarr soulignera elle aussi qu’en soutenant leurs enfants, c’est toutes les familles indigentes que l’ONG ID et ses partenaires ont tiré de la pauvreté.
Coumbis Koita, jeune lauréate de la catégorie informatique fera part de son ambition de travailler avec l’ONG dont elle se dit honorée d’avoir bénéficié du soutien à travers l’opportunité de cette formation.
Quelques témoignages :
Madani Dramé, jeune formateur au centre Vocationnel : « ID n’a pas donné de poisson. ID a appris à ces jeunes à pêcher »
« Je suis le fils du pionnier de la cordonnerie en Mauritanie. Le regretté Foyssiri Dramé qui introduisit ce métier ici bien avant les indépendances. Il a formé des générations entières à ce métier que pratiquement toute la famille savait faire. Pour surmonter mon handicap, puisque je suis handicapé du bras gauche, j’ai décidé de me mettre au travail. Pour moi le handicap n’existe pas. Aujourd’hui, je suis formateur. Et je remercie ID et son partenaire la FLM. Je rappelle qu’ID n’a pas donné de poisson. ID a appris à ces jeunes à pêcher. Ils ont réussi à les sortir de la mendicité. »
Mariam Moussa Anne, lauréate en couture : « Nous sommes bien outillés pour travailler dignement. »
« Nous avons acquis des connaissances qui nous permettront de nous intégrer et de pratiquer dignement notre métier. »
Harouna Moussa Yaffa, jeune étudiant promotion, cordonnerie : « J’arrive non seulement à subvenir à mes besoins, mais également à soutenir mes parents et mes sœurs. »
« La cordonnerie est mon métier natal que je devais hériter de mes parents. Grâce à ID ce métier est réhabilité, revalorisé. Et c’est une chance pour moi car avant je ne savais pas quoi faire. Je dépendis de mes parents. Aujourd’hui, je ne tends plus la main car je travaille. J’arrive non seulement à subvenir à mes besoins, mais également à soutenir mes parents et mes sœurs. »
Compte rendu de notre reporter sur place
