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Dans le cadre du projet USAID/PNUD «Renfoncer les organisations de la société civile dans les espaces civiques afin d’améliorer la transparence et la responsabilité dans le secteur extractif en Mauritanie », la coalition mauritanienne Publiez ce que vous payez (PCQVP) a lancé hier à Nouakchott sa campagne de sensibilisation. Des journalistes d’horizons divers ont à cette occasion bénéficié d’une première journée de sensibilisation autour des enjeux liés aux industries extractives.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, Diallo Daouda représentant l’USAID a remercié les ONG qui ont accepté d’accompagner ce projet qui dit-il vient soutenir les efforts du gouvernement mauritanien pour la gestion transparente des industries extractives. L’objectif ajoute Diallo est que ces revenus contribuent à l’autonomisation des femmes et des couches vulnérables et au développement du pays.
A son tour Fah Brahim Jidou Chef de l’Unité Gouvernance au PNUD a souligné que les industries extractives occupent une place importante dans l’économie du pays. Il a relevé les principaux enjeux dont ceux auxquels sont confrontés les citoyens tels que l’évolution des droits et l’inégal accès aux ressources, des questions qui affirme-t-il nécessitent l’attention.
Pour le représentant du PNUD cette journée a pour objectif de conscientiser les acteurs afin de minimiser les impacts négatifs de la gestion des ressources sur la population. De ce fait a-t-il ajouté la sensibilisation des acteurs de proximité (Société Civile, journalistes) s’avère nécessaire. Il s’agit conclut-il de faire passer la bonne information et de faire comprendre aux citoyens leurs droits et leurs devoirs. Le PNUD réaffirme son accompagnement au gouvernement dans le cadre de la stratégie nationale de la corruption qui vient d’être adoptée.
Il a noté au passage que le PNUD a mobilisé un expert international qui est venu spécialement à Nouakchott pour partager son expertise avec les journalistes et les autres cibles du projet.
Prenant la parole pour l’occasion Ahmed Vall Conseiller en communication du ministre du pétrole qui a affirmé d’emblée que la Mauritanie est connu pour la richesse de son secteur extractif et ^qu’avec le GTA elle va bientôt rejoindre le club des pays producteurs de gaz. Il y a souligne-t-il des impacts positifs mais aussi négatifs à gérer.
Pour les impacts positifs les recettes de l’État et le contenu local doivent être perceptibles.
Selon le conseiller, le département a commandité une étude de benchmarking dans le but de comparer l’approche de la Mauritanie avec d’autres pays extractifs similaires. Le département planche aussi vers l’élaboration d’un cadre réglementaire du contenu local. Il a souligné à ce sujet la nécessité d’une contribution de toutes les parties prenantes pour faire émerger le contenu local.
Le département a-t-il ajouté est ouvert aux médias. Une stratégie de communication vient d’être adoptée et sa mise en œuvre est en cours.
Enfin Mouna Mint Didi représentante du ministère des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs a affirmé que cet atelier est une occasion unique pour développer un partenariat stratégique en matière de gouvernance des ressources extractives.
Notons que cette journée a été marquée par la présentation de deux importantes communications. La première concernant une présentation de la coalition PCQVP assurée par son président Baliou Coulibaly et la seconde sur les sources d’informations des journalistes travaillant sur le secteur extractif présentée par l’expert international Luc Damiba.
(Nous y reviendrons)
Bakari Gueye
