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Plusieurs journalistes locaux, animateurs radios, points focaux de communication du PRAPS résidents dans le Brakna ont bénéficié le 8 juillet 2021 d’une session d’information et de communication groupée axée sur l’importance et l’utilité des puits et forages construits ou réhabilités dans le cadre du PRAPS (Projet Régional d’Appui Au Pastoralisme au Sahel). L’atelier s’est déroulé dans la salle de réunion de l’ancien lycée technique devenu école technique de Boghé. Une session d’information ouverte par une allocution du Dr Mamadou Maréga vers 11 H du matin.
A cette occasion, le Dr a salué et remercié les participants avant d’indiquer l’objectif global de la session qui consiste selon lui à sensibiliser et familiariser les participants à améliorer le niveau d’information et leurs connaissances de l’importance du programme, de la stratégie (approche) d’hydraulique pastorale déployée par le PRAPS en Mauritanie.
L’autosuffisance en eau pour bon nombre du cheptel
Il a aussi décliné les objectifs spécifiques de la session dont entre autres, faciliter l’accès à l’information et la compréhension par les bénéficiaires de l’atelier de la thématique de l’hydraulique pastorale et la gestion des ressources naturelles avant d’affirmer que les acquis du projet sont énormes et permis entre autres de contribuer en grande partie à l’atteinte partielle de l’autosuffisance en eau pour bon nombre du cheptel qui jadis parcourait d’énormes distances pour s’abreuver a-t-il ajouté. Ensuite, le conférencier, Abdoulaye FALL entre dans le vif du sujet. Il a d’abord présenté en détail le PRAPS, indiqué ses activités, ses résultats ainsi que ses différents bailleurs. Dans les débats, certaines participantes venues de la localité des rapatriés de Handallaye dans la commune de Darel Avia ont soulevé quelques problèmes rencontrés dans l’approvisionnement en eau à partir des puits et forages. Fawad SOW a indiqué notamment que les animaux du village font un long trajet entre le village et le fleuve (15 km) par jour. Ils mangent des ordures en cours de route et arrivent très épuisées dans le village. Les vaches selon Fawad, restent incapables de produire du lait à l’arrivée. Surtout que le village de Handallaye compte une mini-laiterie. Elle propose l’installation d’infrastructures hydrauliques pour tirer l’eau à partir du fleuve afin de soulager les problèmes des éleveurs. Les experts du PRAPS ont affirmé que le projet est très conscient de ces problèmes qui sont rencontrés également dans les localités rurales de Male, Dieloir (Moughataa d’Aleg) pour la solution desquelles, des prospections sont en cours si nous avons bien compris le message véhiculé par le conférencier.
Quant à Aîssata Mamadou TALL, gérante du marché de bétail de la commune de Boghé, elle a égrainé quelques difficultés dans le fonctionnement de la nouvelle bâtisse. Elle a trouvé une réponse sèche de la part du PRAPS. Les femmes présentes ont également posé le problème de la formation des axillaires. A ce niveau, les experts ont indiqué que le PRAPS venait d’achever une session de formation au profit de plusieurs auxiliaires venus de différentes régions à Kaédi. A l’issue de cette formation, c’est un axillaire de la localité de Goural (Aleg) qui s’est classé premier a fait savoir le représentant du PRAPS dans la région du Gorgol.
Réalisations nombreuses
Le PRAPS a déployé une quantité de 13 millions doses de vaccins au profit des bovins et petits ruminants, 150 parcs de vaccination ont été réalisés sans compter les infrastructures vétérinaires renforcées, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, la restauration des parcours dégradés, réalisation de 1080 Km de pare-feux par les communautés elles mêmes, mise en place de réserves pastorales, la réalisation de nombreuses unités hydrauliques pastorales (puits et forages) notamment. 
Les communautés ont adoptés plusieurs chartes pastorales validées par la tutelle et actuellement mises en œuvre sur le terrain a affirmé le consultant du PRAPS, Abdoulye FALL.
En plus, 56 puits pastoraux ont été réalisés encore par les communautés elles mêmes qui nous dit-on préfèrent ces infrastructures à la place des forages qui présentent souvent beaucoup de pannes a indiqué le consultant FALL. Pour illustrer tout ceci, ils ont projeté un film qui retrace l’ensemble des réalisations.
Compte rendu de Daouda Abdoul Kader DIOP
