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Messieurs les représentants des chaines de télévisions nationales et internationales
Messieurs les blogueurs.
Nous avons souhaité, au niveau du Syndicat National, des Promoteurs de l’Enseignement Privé, organiser une conférence de presse pour éclairer l’opinion publique, nationale et internationale, sur la situation catastrophique à
laquelle est confronté l’enseignement privé depuis l’apparition de la pandémie Covid 19 ; au mois de mars dernier, et qui a connu de nouvelles difficultés suite à la résurgence de la pandémie, et avec la fermeture des écoles pour une période de dix jours, ce qui laisse présager à nouveau le spectre de la suspension des cours pour une durée qui pourrait être indéterminée ; mais la situation épidémiologique et les mesures barrières nous ont empêchés d’organiser cette conférence de presse. A cet effet, nous vous demandons de faire cette mission à notre place, en publiant, à grande échelle, le communiqué de presse suivant :
Le secteur de l’enseignement privé mauritanien, a connu cette année un revers catastrophique qui l’a fait revenir plusieurs étapes en arrière; et a fait découvrir sa vulnérabilité et sa faiblesse. Cette situation est due au fait que les conséquences néfastes du Covid 19, ont poursuivi ce secteur, dont les activités ont connu des suspensions répétées avoisinant neuf mois, en y incluant cette dernière suspension.
Nous avons, au niveau du Syndicat National des Promoteurs de l’Enseignement Privé, informé, dès les premières heures, les autorités publiques des effets néfastes dȗs aux suspensions répétées, des cours, et ce, à travers des études détaillées, appuyées par des données explicitant les diverses dépenses et les préjudices subis. Malgré tout cela, les réactions des autorités étaient tardives, et bien en deçà des demandes escomptées, en ce qui concerne le volume du montant financier, promis, et qui reste d’ailleurs jusqu’à présent confisqué ; pour des raisons qui nous sont inconnues. Ce qui a rendu plus complexe la situation des écoles qui était déjà difficile; et dont certaines, ont vu leur contrat de location résilié et d’autres, leurs équipements confisqués ; en attendant le paiement du loyer. A ceci s’ajoutent les salaires impayés des enseignants, du personnel permanent, et des gardiens.
La situation s’est largement détériorée avec la résurgence de la pandémie, et la suspension des cours, pour une durée de dix jours; juste après la reprise qui n’a duré qu’un demi-mois et qui a fait disparaître tout espoir, d’allègement de cette souffrance et a fait renaître de nouveau le spectre de la suspension des études pour une durée indéterminée.
Face à cette mauvaise situation, dont la maitrise parait très difficile, nous, bureau du Syndicat National des Promoteurs de l ‘ Enseignement Privé, réclamons :
– le déblocage immédiat du montant de l’appui destiné aux écoles privées pour leur permettre d’alléger leurs problèmes financiers, et régler, ce qui peut l’être avant qui il ne soit trop tard.
– traiter avec diligence, les effets néfastes de la pandémie, de ce secteur, à chaque fois qui il y a suspension de ses activités.
– Se rappeler toujours le rôle joué par le secteur de l’enseignement privé, au plan social et pédagogique. Par la résorption du chômage et l’absorption du flux d’élèves prédestinés au public.
Il est à noter, que laisser cette situation telle quelle est, en l’ignorant ou en ne lui accordant pas l’importance qu’elle mérite, et sa place dans la formation des générations futures, et leur avenir peut conduire à la faillite de ce secteur.
A nous d’imaginer les conséquences de cette faillite et le prix à payer pour compenser le rôle joué par ce secteur qui a en charge l’enseignement de 125798 élèves et 24 248 postes de travail permanent en plus de milliers de postes de travail périodique, qui participent à la stabilisation d’excellents professeurs dans l’enseignement public grâce à des motivations importantes octroyées par l’enseignement privé.
Le secteur de l’enseignement privé reste toujours à la disposition du ministère de tutelle prêt à coopérer pour tout ce qui est de nature à développer et améliorer notre système éducatif, que ce soit par des cours à distance au cas où la suspension serait prolongée ou en ce qui concerne l’application des mesures barrières.
Le Secrétaire Général
Mohamed Moktar Mohamedou dit « El Hareth »
