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Le peuple mauritanien accorde une grande importance à l’instruction et l’éducation de ses enfants. Les parents d’élèves qui en ont les moyens financiers inscrivent leurs enfants dans les écoles privées les plus chères du pays. Ils ne s’arrêtent pas là. Ils louent les services de répétiteurs qui dispensent des cours particuliers à leur progéniture. En s’imposant de tels sacrifices, ils s’attendent à ce que leurs enfants fassent un parcours scolaire exemplaire couronné de diplômes
Il est indéniable que notre système éducatif est en déliquescence pour des raisons multiples déjà évoquées sur d’autres tribunes. Mais un phénomène autrement plus grave s’est invité dans la décrépitude de nos écoles et par ricochet sur l’instruction et l’éducation de nos enfants. Il s’agit de pseudo-enseignants, jadis candidats à l’émigration vers l’Europe qui sont légion dans nos établissements scolaires. Plutôt que d’atterrir à Lampedusa ou je ne sais quelles autres côtes méditerranéennes, ils ont fini par s’incruster chez nous et y sèment la pluie et le beau temps. Ils infestent et empaument la population scolaire de nos écoles par leur incompétence et fourberie. Ils galvaudent à tout bout de champ la syntaxe, la sémantique, la phonologie – et j’en passe – de la langue française qu’ils sont censés enseigner à nos enfants. Les dégâts qui en résultent sont incommensurables. Imaginez un élève de la classe de terminale qui écrit son nom en minuscule et commence une phrase par une minuscule. Notez bien que treize années d’études se sont écoulées du CP à la terminale et que je n’ai fait état que d’une seule matière, le français. Sans l’ombre d’un doute, ces quidams sont quelque part responsables de la tombée en quenouille du niveau de nos enfants.
Qu’on ne prête point la mauvaise intention de prendre à partie tous les professeurs étrangers à travers un procès d’intention. Il faut séparer le bon grain de l’ivraie et ne pas mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Il y en a de qualifiés et compétents.
Ces quidams sont d’acabit différent. L’un d’eux – dont je tairai le nom pour le moment – est l’incarnation même du déshonneur, de l’indignité et de la perfidie. Cet énergumène, ancien bagnard, trafiquant de drogue, voleur, faussaire, menteur et escroc devant l‘Éternel ne recule devant rien. À la différence des autres, il a les mains très sales. Pas un jour se passe sans qu’il se livre à des actes délictuels ou même criminels. Arrogant et fort en gueule, il arnaque élève, parents d’élèves et collègues. Pseudo-instituteur de son état, il a fini par prendre du galon sous le parapluie d’un autre grand escroc étranger de la place bien connu de la police et de la justice. Qui se ressemble s’assemble. Sans les compétences et diplômes requis, cet énergumène dispense maintenant des cours à tous les niveaux du secondaire. Sans diplômes, ai-je dit. Entendez sans diplômes universitaires. Le moment venu, je divulguerai aux autorités compétentes le nom du pays où il a acheté sa peau d’âne et tous les faux et usages de faux dans lesquels il est impliqué.
N’est-on pas en droit d’arrêter les agissements de ce vulgaire prédateur qui pense pouvoir rouler dans la farine tout le monde et s’en sortir impuni ? Mon devoir de citoyen me le commande.
Désormais, à tous ces quidams je ne laisserai plus la latitude de tricher, de voler, d’arnaquer parents d’élèves, élèves …..
Je n’en ai pas fini avec eux. Je les traquerai, les débusquerai et les dénoncerai aux autorités judiciaires. Je déballerai davantage dans mon prochain article.
Layite DIENG
