La section de l’UPF en Mauritanie, qui suit attentivement l’évolution de la scène nationale, ne peut que se féliciter des progrès constatés ces derniers temps, au niveau du paysage médiatique. Pour preuve :
-L’ Agence Mauritanienne d’information (AMI), qui a organisé le 01 Août dernier, des journées de réflexion sur » son bilan et ses perspectives » , à l’occasion de ses 45 ans d’existence, est en train de révolutionner ses pratiques en améliorant ses quotidiens ( Chaab et Horizons ) , en lançant une plateforme numérique et en éditant un mensuel thématique en quadrichromie dont le premier numéro a été consacré au secteur de l’éducation.
– Radio Mauritanie, quand à elle, continue sa politique d’expansion, avec 20 stations régionales dont les dernières nées sont celles de Bassiknou ( Hodh chargui) et de Maghama au Gorgol.
– La télévision nationale, « Almouritaniya » renoue avec les débats qui constituaient une véritable ouverture démocratique, lors de la transition 2005-2007, et opte, elle aussi, pour une politique de proximité, avec l’ouverture d’une antenne régionale à Nema.
Ces progrès ont été réalisés grâce, entre autre, à la gestion des médias publics (Radio Mauritanie, Télévision Al Mouritaniya et l’Agence Mauritanienne d’Information ) et de la Haute Autorité de la presse et de l’audiovisuel ( HAPA) par des hommes qui ont le profil du métier.
C’est le même élan qui caractérise également la presse privée que le gouvernement place dans le champ de ses priorités : « l’émergence d’une presse nationale professionnelle et spécialisée constitue l’une de mes priorités « , avait dit le président de la République Mohamed ould Cheikh Ghazouani , quand il présentait son programme électoral pour la présidentielle de juin 2019.
Ces promesses commencent à devenir réalités avec :
-La prise en charge de 85% des charges d’impression des journaux, comme soutient à la presse papier et qui avait fait l’objet d’un courrier adressé à tous les présidents des pays francophones de la part de l’UPF International pour aider ce secteur particulier de la presse fortement paralysé par la pandémie de COVID19.
– la mise en place d’une commission de reforme de la presse chargée de repenser le cadre juridique pour permettre aux journalistes de profession et aux spécialistes de la communication de s’investir d’avantage dans le respect de l’éthique ;
– le fonds d’appui à la presse de 200 millions d’anciennes ouguiyas devrait lui aussi être revu à la hausse, probablement dès l’adoption de la réforme en cours.
Le Bureau Exécutif