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Le coronavirus ou covid-19 est devenu une pandémie qui a décimé des milliers de personnes à nos jours. Ce virus mortifère continue encore de faire ses ravages en vies humaines, mettant ainsi le monde dans une crise planétaire sans précédent, en affectant les industries et l’économie des pays les plus développés.
Cette maladie s’est manifestée il y’a de cela un peu plus de trois mois à Huan en Chine et s’est vite propagée en Asie, Europe, Océanie, Amérique et puis en Afrique. Elle a fait des milliers de morts dépassant ainsi le chiffre de trente mille décès. Les modèles de système sanitaire les plus pointus se sont agenouillés et ont montré leurs limites face à cette pandémie.
À l’instar de la communauté internationale, notre pays a manifesté son souhait de s’engager pour adopter une stratégie nationale de lutte contre cette maladie, sous le leadership de son Excellence Monsieur le Président de la République. Les pouvoirs publics, dans un souci de responsabilité ont très tôt pris au sérieux la gravité de cette épidémie, dès le début de ses premières victimes en Chine. Cette situation a amené l’Etat à entreprendre un ensemble de mesures pour la conception d’une approche systématique en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) afin de faire face à cette crise. Le gouvernement chargé de l’application de cette stratégie a mis en place dans l’urgence des comités interministériels pour une gestion optimale de la crise dont le ministère de la santé est la cheville ouvrière de ce plan d’action. Ce dernier a préconisé des mesures de prévention et de protection des populations comme en période de guerre, perçoit la pandémie comme un ennemi invisible et destructeur.
C’est la raison pour laquelle, il a fait des recommandations en conformité avec les règles d’hygiène de l’OMS, comme armes de guerre pour vaincre les forces opposées, le coronavirus covid-19. John F Kennedy alors qu’il était sénateur en 1959 disait : « En temps de crise, soyez conscients du danger, mais sachez reconnaître les opportunités. » Les leaders sont conscients de cette belle phrase qui est aujourd’hui d’actualité.
Le constat a permis de découvrir, qu’au fil du temps de gestion de la crise sanitaire, les caractéristiques d’un leadership se dessinent à travers les actions des pouvoirs publics où une vision claire et partagée s’est développée pour surmonter les grands défis.
Ces actions se sont traduites par la prise des décisions idoines et de manière progressive, ayant d’une part une portée préventive et d’autre part une portée sociale de solidarité nationale dans le cadre de la gestion de la crise.
D’abord les mesures de prévention et de protection des populations, relatives à l’hygiène et les recommandations sanitaires; la suspension des activités de l’enseignement à tous les niveaux ; l’arrêt du trafic aérien des vols provenant de l’étranger ; la fermeture des frontières terrestres de manière progressive ; l’instauration d’un couvre-feu et l’allègement des heures de travail dans le secteur public et le secteur privé. Ensuite l’octroi par l’Etat d’une enveloppe financière de 25 Milliards d’Ouguiyas (ancienne monnaie), destinée à un fonds de solidarité nationale pour lutter contre le conavirus covid-19. Ce fonds est ouvert à toutes les personnes de bonne volonté désirant y apporter leurs contributions.
Les 2/5 de ce fonds seront dédiés aux matériels et équipements sanitaires destinés au personnel soignant, se trouvant au premier rang, au front du corona virus et également sous forme d’aide pour alimenter les personnes les plus démunies, victimes de cette situation exceptionnelle. Par ailleurs l’Etat a exonéré les taxes sur les denrées de premières nécessités et entre autres.
À travers ce processus décisionnel pour faire face à cette crise, une grille de lecture se dégage, faisant décrire un leadership qui s’est vite confirmée et dont les qualités ne sont plus à prouver : honnête, compétent, visionnaire et inspirant. En interpellant l’histoire, on se rendra compte que les plus grands leaders de ce monde se sont identifiés par ces caractéristiques.
L’honnêteté est indissociable à l’éthique et aux valeurs de l’être humain. Elle est le fondement de toute confiance que les citoyens d’une République peuvent accorder à leur leader. Aujourd’hui, le leadership a fait preuve d’honnêteté face à cette crise. Il a pris l’ampleur gravissime du phénomène et a affronté courageusement les défis qui s’imposent en ces circonstances, dans la transparence, contrairement à d’autres qui ont minimisé, négligé et voire même étouffé les problèmes auxquels ils font face. Dans des situations pareilles, les peuples ne veulent pas être dirigés par quelqu’un, qui triche pour gagner leurs confiances. Ils veulent que leurs dirigeants soient honnêtes car cette honnêteté est le reflet de leur propre honnêteté.
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Le leadership se distingue par sa compétence et sa capacité de changer les choses à travers une politique sûre, efficace et efficiente des affaires de la cité, en temps normal ou en période de crise afin de créer un climat dans lequel les citoyens se sentent à l’aise. À travers la gestion de cette crise, se trace la politique d’une stratégie adéquate et réfléchie qui a appris, par expérience le succès et a évité d’être piégée par les erreurs des autres. C’est salutaire ! Et tant mieux!
Ce processus décisionnel établi pour combattre ce virus mortifère, ennemi numéro un de l’être humain, démontre que le leadership, en tant que visionnaire a analysé l’environnement et à défini sa stratégie claire et précise, quand bien même sa mise en œuvre se fait étape par étape pour mieux évaluer les résultats obtenus.
L’adhésion de l’ensemble des citoyens ainsi que de toutes les forces vives de la nation, syndicats, partis politiques, ONG à la stratégie mise en œuvre pour surmonter les défis de la crise, exprime pour le moins que l’on puisse dire une vision partagée. Cette attitude consensuelle relève de la sincérité et de l’engagement du leader qui a gagné les cœurs et les consciences de tous. D’ou la notion d’inspirant !
Le leadership est une responsabilité comprenant plusieurs défis, nécessitant patience et passion pour confirmer et conserver efficacement le titre.
Ainsi le leadership se particularise par ses prises de décision en reconnaissant le problème, en appréciant les options, en décidant quelle action prendre, en agissant au bon moment et en réévaluant au fil de l’évolution.
Ce processus décisionnel renvoie à la fameuse citation de Robert Morgan : « Nous avons pris des décisions difficiles et il est temps de s’y accrocher et espérer des jours meilleurs. Nous ne pouvons pas laisser nos émotions entraver nos décisions. »
L’hommage vous est dû!
Saadbouh Saleck, citoyen
