Le 8 mars aux échos du Sahel : « Aujourd’hui, le célibat prolongé d’une femme ne pose plus problème »

La compagnie des arts  de vie (cav) en partenariat   avec les échos du sahel, linguere art, innov rim (sahel fablab), les ateliers de oumar ball, le label walf music reccc’or  et el vajer.  Ont célébré la  journée internationale des droits des femmes. Cette année, le 08 mars a été consacrée par ces acteurs  à des échanges pluridisciplinaires, c des ateliers de formation  et tables ronde autour des droits de femmes. Un concert exceptionnel et la réalisation d’une  fresque murale par deux artistes, une de la Mauritanie et l’autre du Guatemala.

L’objectif de cette action de collective soutenue par l’union européenne  et la mairie de sebkha   était de sensibiliser la population et les jeunes  sur la nécessité  de s’engager pour une société plus juste et équilibrée.

Cette édition du 2020 à eu pour thème : «  je suis de la génération de l’égalité, «je me lève  pour nos droits ! »

Autre activité de la journée du 8 mars organisée aux Echos du Sahel, une conférence débat animé par professeur SOW ABDOULAYE.  « Les femmes ont les mêmes compétences que les hommes, mais les hommes  n’étaient pas préparés  à être contredits par les femmes. » A déclaré M. Sow avant de poursuivre que  les femmes ont commencé à enseigner dans les écoles, dans les universités. « Aujourd’hui le célibats prolongé d’une femme ne pose plus un problème alors qu’avant,  à 15ans une fille qui n’est pas  mariée  était considérée  vieille fille. » A fait remarquer le professeur qui a rajouté qu’aujourd’hui à 35ans la fille peut se marier, avoir un ou deux enfants et continuer sa vie.

Autre intervenante, EDITH FAYE,  spécialiste de l’entreprenariat social et féminin, a souligné : « On n’a pas vraiment atteint cette égalité de genre.  Et le 08 mars n’est  pas une journée de célébration  mais c’est plutôt une journée de revendication des droits de femmes. » Selon Edith Faye, beaucoup d’artistes ont  entrepris des actions en faveur de l’égalité  de l’équité de genre, de la protection des droits de femmes. « Le rôle des artistes est important et  crucial quel que soit l’art que vous faites, vous avez cette capacité-là de toucher les gens ; capacité que  les autres n’ont pas  parce que quand on chante,  la façon de toucher les gens  est assez spéciale. » A encore dit E. Faye pour qui les artistes sont des porteurs de voix »

 Pour sa part, AMY DJIBRIL GUEYE,   Entrepreneure  a confié faire des transformations alimentaires à base de dattes. « L’idée est de valoriser nos produits locaux. » A-t-elle expliqué après avoir rappelé que la Mauritanie est le 13e pays producteur de dattes en Afrique.

Autre thème abordé au cours de cette journée du 8 mars, les violences basées sur le genre et les MGF. Selon AISSATA THIAM spécialiste en  MGF  la journée du 08 mars, journée international de la femme et de la fille  est  plutôt  la journée de revendication des droits de femmes  qui sont omises un peu partout dans le monde. « L’excision  est une pratique néfaste qui existe toujours en Mauritanie. Une fatwa a été signée mais cela n’a pas mis fin à l’activité des exciseuses. » A-t-elle déploré.

Hawa Bâ

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