Après avoir présenté le Do-nou – une technologie peu coûteuse de construction et de réhabilitation d’infrastructures (pistes, digues….) qui repose sur l’utilisation de sacs en jute remplis de terre – le 29 octobre, et tenté d’identifier les problèmes spécifiques à la RIM et de dégager des pistes de solutions à travers le Do-nou le 30 octobre, le CORE et le BIT sont passés ce jeudi 31 octobre à la phase de formation proprement dite en construction et entretien des pistes rurales par le Do-nou).
Le public cible de cette formation comprend 25 techniciens en génie civil – qui participent à l’atelier. L’ingénieur en Do-nou Mohamed Lamine membre du CORE et Julien Varlin du BIT auront à les familiariser avec les méthodes et techniques du Do-nou relatives à la construction et de réhabilitation d’infrastructures innovantes et peu coûteuses.
L’accent a été mis particulièrement sur les techniques d’identification matériaux (locaux) de gravier et de sol capables de servir dans le cadre de la construction et l’entretien des pistes rurales; sur les spécifications pour l’approbation des matériaux et les procédures d’entretien des pistes rurales par la technologie Do-nou.
Julien Varlin a souligné que l’atelier permettra de former des superviseurs en technologie Do-nou susceptibles d’être appelés à former leur tour au b.aba de la technologie en question a livré un cours de formation des formateurs.Mohamed Lemine Gnanou du CORE a indiqué pour sa part que c’est dans le cadre du projet » Promouvoir les opportunités d’emplois chez les jeunes pour les réfugiés et la communauté d’accueil par des constructions à haute Intensité de main d’oeuvre en Mauritanie. » grâce au financement du gouvernement Japonais qu’a été initié la formation de formateur en technologie Do-nou au profit de 25 superviseurs techniques. « Ces superviseurs issus de toutes les parties prenantes (MET, MUHAT, GRET, UNHCR et école de Formation professionnelle en génie civil, d’autre institutions) seront à même de former, initié des projets ou crée des entreprises d’ou des emplois et désenclaver les zones rurales. » A rappelé M.Gnanou.
Il a rappelé que la phase pratique sera réalisée à Tiguint sur un chantier école sur la technologie Do-nou par la construction d’un tronçon de 400 m avec Do-nou.
« Une autre formation est initiée pour 75 stagiaires d’un centre de formation en HIMO. » A encore déclaré l’ingénieur.
Samba Camara