Du 18 au 19 octobre 2019 un atelier d’information et restitution de l’atelier de Dakar sur le GFF financement (mondial pour la santé) a été organisé au profit de plusieurs organisations de la Société Civile Mauritanie.
Financé par action contre la faim (ACF) l’a regroupé 65 organisations dont 4 réseaux d’OSC. L’AMSME, association mauritanienne pour la santé de la mère et de l’enfant a été chargée de la facilitation de cet atelier qui a été annoncé il y a plus d’un mois dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt informant les organisations de la société civile nationale et internationale , les organisations des jeunes , les organisations professionnelles, les organisations de la presse et parlementaires, les organisations villageoises , les groupements des leaders communautaires , les coopératives féminines, les réseaux et organisations spécialisés qu’une coalition Nationale de la société civile sera mise en place au mois d’octobre afin d’accompagner le Ministère de la santé dans le cadre du financement mondial pour la santé GFF.
Au deuxième jour de l’atelier les organisations de la société civile mauritanienne qui avaient répondu à l’appel à manifestation d’intérêt ont procédé à la désignation des structures de coordination pour la mise en place de la coalition.
Ainsi, « les organisations qui œuvrent dans le domaine de la santé de la reproduction, de la nutrition et qui désirent intégrer la coalition devaient chacune envoyer une lettre de manifestation d’intérêt indiquant le nom de l’organisation, son responsable, la zone géographique, son domaine d’intervention, son adresse, son contact et préciser si elle est affiliée à un réseau en indiquant le nom du réseau à l’adresse amsme99@yahoo.fr ». A rappelé Madame Zeinabou Mint Taleb Moussa au cours de cette rencontre dont son organisation AMSME mandatée par MAURISANTE, VACNET , COALITION PF , ACTION CONTRE LA FAIM , AMPF et STOP SIDA, AGD, et ACD les ONG ayant participé aux réunions et ateliers sur le GFF et pilotées le processus.
Plusieurs interventions ont eu lieu et ont été suivie de larges débats portant sur le GFF et la stratégie d’engagement des OSC ainsi que sur processus de mise en place de la coalition des OSC/ GFF.
A l’issue des votes les organisations de la Société civile ont désigné dans chacune des 15 régions de la Mauritanie un ONG comme point focal de la coalition.
Le Mécanisme de financement mondial (GFF) est un partenariat multipartite qui aide les pays à remédier aux problèmes de santé et de nutrition auxquelles sont exposées les femmes, les enfants et les adolescents. Le GFF appuie les pays de trois manières spécifiques : élaboration d’un dossier d’investissement et un plan de mise en œuvre pour prioriser la santé reproductive, de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent et la nutrition ainsi qu’un solide système de soins de santé primaire ; renforcement d’une plateforme pilotée par le pays qui aligne les parties prenantes principales sur le dossier d’investissement et le plan d’investissement par la mobilisation et la coordination des ressources financières requises pour accélérer les progrès réalisés en faveur des populations les plus vulnérables, souvent localisées dans les régions les plus difficiles à atteindre.
Le GFF a été fondé en 2015 par la Banque mondiale, les gouvernements du Canada et de la Norvège, les Nations Unies et d’autres partenaires.
Le Fonds fiduciaire du GFF est soutenu par les Gouvernements du Burkina Faso, du Canada, de la Côte d’Ivoire, du Danemark, la Commission européenne, l’Allemagne, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, le Qatar et le Royaume-Uni; la Fondation Bill & Melinda Gates; Laerdal Global Health; MSD for Mothers; et un bailleur de fonds anonyme. Le GFF aide les autorités nationales à aligner les partenaires sur des plans pilotés par le pays et cela, en priorisant les domaines à fort impact, mais sous-financés, du secteur de la santé.
Le Fonds fiduciaire du GFF joue un rôle catalytique en matière de financement en permettant aux pays d’utiliser des subventions modestes pour considérablement accroître leurs ressources nationales et cela, en parallèle aux financements de l’IDA et de la BIRD de la Banque mondiale, aux financements extérieurs alignés et aux ressources du secteur privé.
Hawa Bâ