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L’association des gestionnaire pour le développement AGD a organisé une conférence sur la planification familiale au centre de santé AGD à Kouva vers l’épicerie verte dans le cadre d’un projet conduit en partenariat avec AMPLIFY CHANGE portant sur la mise en place d’un centre de santé adapté aux jeunes.
Cette conférence à réuni plusieurs associations de jeunes avec des habitants de KOUVA dans la moughataa de Sebkha.
MARIEME DIOP THILLO BA, infirmière au niveau du centre de santé, a déclaré à la faveur de cette rencontre : « Nous sensibilisons et offrons des services de PF au niveau du centre de santé pour vraiment conscientiser les jeunes femmes mariées car nous savons tous qu’il est important de donner des bonne information sur les service de la sr et pf et le VIH sida ».
Pour sa part KISMA COULIBALY, biologiste travaillant au centre de santé AGD, a déclaré : « le centre est ouvert environs cinq mois ; jusqu’à présent dans la liste nous avons consulté gratuitement plus de 300 femmes ; en consultation général et en glycémie »
Selon KHOUDIEDJI CAMARA, présidente des jeunes ambassadeurs pour sr/pf, il est important que les jeunes soient informés sur la PF. « La planification familiale nous permet d’espacer les naissances , de planifier l’avenir, c’est garantir des finances bien gérées pour la famille, une éducation excellente à la santé pour la mère et tous les membres de la famille , il y a plusieurs méthodes contraceptives (la pilule, les injectable, les stérilet, implant etc. Parmi les méthodes naturelle nous avons le collier, le coït interrompu, l’allaitement aussi une méthode naturelle. » A-t-elle souligné.
« Tout le monde reconnait que la contraception a fait des miracles et permis à de nombreuse femmes d’éviter les grossesses non désirées et grâce aux méthodes contraceptives beaucoup de femmes on pu poursuivre leurs études.» A conclu KHOUDIEDJI CAMARA
CHEIKH DIABIRA, jeune activiste et ancien secrétaire des jeunes ambassadeurs en Mauritanie a indiqué que la planification familiale n’est autorisée que pour les couples mariés en Mauritanie et du point de vue de l’islam qui n’interdit pas la PF. « Mais il est recommandé d’allaiter son enfant deux ans fermes pour contribuer à une contraception naturelle et volontaire. » A-t-il souligné en s’appuyant sur un verset du Coran selon lequel « les mères qui veulent allaiter leurs enfants le feront durant 2 années complètes ».
Diabira a poursuivi que la planification familiale n’est pas une chose nouvelle. « Depuis le 7ème siècle, avec l’islam, les compagnon espaçaient les naissances, en ayant recours à ce qu’on appelle « AL AZL » c’est dire le coït interrompu. » A encore rappelé Diabira.
AMY ALLASANE NGAIDE BA présidente de l’association Agir pour la Santé de la femme et développement dans sa traduction en HASSANIYA « il est temps de briser la barrière et de parler des questions pour que ses femmes puisse avoir des bonnes informations car investir dans la planification familiale c’est sauver des vies ».
Plusieurs participants sont intervenus sur cette question de la planification familiale en étant d’accord que tout le monde est concerné.
Les conférenciers on terminé l’activité avec la traduction des interventions dans toutes les « langues nationales : SONINKE, HASSANYA, WOLOF ET PULAAR
HAWA BA
