Apres Nouadhibou, Rosso, Kaédi, Aleg et Boghé, la caravane pour la protection de l’enfance en mobilité a séjourné à Sélibabi du 19 au 23 mars 2019.
Cette caravane est une des activités du projet AFIA, financé par l’Union Européenne et exécuté par Save the Children Mauritanie en collaboration avec le ministère mauritanien des affaires sociales, de l’enfance et de la famille.
En plus de la journée récréative pour les enfants du fondamentale et le concert, pendant 4 jours, les équipes de l’ONG APIF, partenaire de Save The Children Mauritanie, ont sillonné quartiers et localités environnantes de Sélibabi pour échanger et sensibilisé sur la nécessité de protéger les enfants en mobilité. Ils sont allés dans les marchés, les domiciles …des quartiers Ferlo, BambaradaDougou, Silo…de Sélibabi.
Ils ont aussi fait le déplacement de Gouraye, ville située au bord du fleuve Sénégal à une quarantaine de kilomètres de Sélibabi, à la frontière avec le Sénégal, à Kininkoumou, situé aussi à quelques kilomètres de la capitale du Guidimagha.
Dans tous ces endroits, des milliers de personnes ont été touchées à travers sensibilisations de proximité et de masse, visites des écoles, projections de films sur l’exploitation faisant ressortir les différentes formes de mobilités.
Il s’agit des Filles travaillant dans la servitude domestique (Ces filles sont contraintes par le milieu familial à la servitude domestique en Mauritanie), les enfants confiés (le confiage représente la forme prédominante de mobilité et cette mobilité fait illusion aux contrôles frontaliers – l’enfant voyage avec autorisation parentale), les aventuriers (enfants dont la mobilité s’insère dans le cadre du « rêve de l’Eldorado») et les enfants en lien avec la rue (enfants venant d’un environnement familial instable et vivant dans la rue) ».
BS