Atelier sur les droits des enfants : Dire Non à la discrimination des Filles »

Dans le cadre de ses activités relatives au Projet Appui  et  Prise en charge des enfants et Jeunes de Sebkha (BASRA, COUVA, GHADIMA ET CITE CONCORDE), l’ONG Femme en difficultés et santé reproductive « FEDE SR » a  organisé un séminaire de formation des Jeunes filles sur la thématique « Non à la discrimination des Filles.»

Cette formation s’est tenue du 21 au 23 février  au  complexe  éducatif privé  Niaye Dieng et a ciblé 20 jeunes filles de  9 à 16 ans.

Deux formateurs,  LAMBONI DOCITE YOBE ET DIALLO AMADOU  ont d’entrée  de jeu travaillé à faire comprendre la notion de discrimination et à l’expliquer comme injustice. «  La discrimination est une action ou une décision ayant pour effet de traiter de manière négative une personne pour des raisons liées à sa race, sa religion, son genre, etc. » A  dit LAMBONI DOCITE.

MAMADOU DIALLO : Assistant Systeme Protection De 

 

l’enfants  a fait Comprendre aux filles que  « l’enfanta le droit de donner son point de vue et de refuser d’être mariée de force et avant l’âge requis.

Parmi ces droits, ce formateur a cité le droit à la participation à toute décision le concernant. « Vous avez aussi des devoirs envers vos parents », a souligné M. Diallo qui a expliqué que l’enfant doit pouvoir communiquer et discuter avec ses parents.

Fatimata Lamboni, 12 ans   résumera sa compréhension de la thématique en ces termes : « un enfant est un être humain de moins de 18 ans  et a  droit au développement, à la participation et à la protection. »

« Il existe des ONG qui font la médiation et aident à faire passer les bons messages » A rajouté Mme Dieng Anta Ly, présidente de FEDE SR pour qui il importe de faire connaitre aux parents les dangers et risques liés aux mariages précoces et l’avantage de l’éducation comme mécanisme de protection contre ces dangers.  

« Traiter d’une manière négative, c’est faire acte de discrimination. Ont rappelé les formateurs qui ont insisté sur le dépassement des critères de race, de nationalité ou de religions qui ne devraient justifier en rien que l’on discrimine une personne. « Pas même une discrimination entre filles et garçon ne saurait être tolérée. » Diront encore les encadreurs à l’assistance.

Autre jeune fille à exprimer sa compréhension de la thématique, Hawa Sall, élève de première année de collège. « Les principaux facteurs du mariage  précoce sont liés à pauvre. » Dira-t-elle en argumentant que  si les parents sont pauvres, ils peuvent être tentés de donner leur fille à un homme riche sans penser à son intérêt.

Satisfaite, Madame Dieng déclarera : « J’ai senti que ces jeunes fille  ont été fières de faire cette formation et je crois qu’il y aura  une restitution. Elles serviront de relais dans leurs quartiers et je sens qu’elles continueront la bataille. » La président de FEDE SR a également transmis un message fort aux enfants et aux parents afin d’être réactifs face à toute menace ou  risque : le numéro 80001010 pour alerter en cas d’urgence. La formation s’est terminée sur une note de gaité avec la projection d’une BD vidé sur le Mariage Précoce.

Compte rendu par Hawa Bâ

 

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