Lutte contre Paludisme: l’OMS renforce les capacités de surveillance de 24 pays de la région Afrique

Le paludisme est considéré comme « un problème majeur de santé publiques et de développement dans le monde et encore plus en Afrique où les populations continuent à payer le plus lourd tribu  » selon l’OMS (l’organisation Mondiale de la Santé).

Pour améliorer, les efforts de lutte contre ce fléau en augmentation avec 5 millions de cas entre 2015 et 2016 au niveau mondial,  d’après le rapport de l’OMS de 2017, les partenaires et les différentes délégations de 24 pays, se penchent du 28 janvier  -1 février à Nouakchott, sur la situation épidémiologique du paludisme et les progrès en la matière .

Cette surveillance s’inscrit dans les programmes nationaux conformément à la stratégie mondiale de l‘OMS contre le paludisme 2016-2030.

Dans son discours lu par Mr Zombré , le représentant de l’OMS en Mauritanie, Dr Abdoul Salam GUEYE cette surveillance permet d’évaluer « les tendances de la maladie pour la détection et la riposte rapide en cas de flambées grâce à des investissements dans des systèmes robustes de collecte de routine et de production stratégique de qualité, nécessaire à la planification, à la mise en œuvre et au suivi/évaluation des progrès ».

Une des attentes de l’OMS et de ses partenaires pour cet atelier est » d’accélérer la mise en œuvre d’intervention à haut impact pour l’élimination du paludisme sur le continent ».

Selon le rapport de 2017 de L’OMS, 10 pays d’Afrique représentent à eux seuls plus de 80 pour 100 du faiteau mondial du paludisme parmi lesquels 7 sont présents à cet atelier de cinq jours.

A l’image des autres pays participants, le palu est une préoccupation sanitaire en Mauritanie avec une moyenne de 150.000 cas par an, à déclaré dans son allocution Dr Boubacar Kane, Ministre de la Santé mauritanien. D’après cette source, la Mauritanie mise sur « la surveillance et l’accès universel aux mesures préventives  et de prise en charge des cas pour l’atteinte des objectifs pour l’élimination du paludisme d’ici 2030 ».

A rappeler que depuis 2014, de tels ateliers se tiennent afin de renforcer les capacités des acteurs de ce secteur dans la gestion et l’utilisation des données de cette maladie afin de « guider la prise de décision » selon le représentant de L’OMS en Mauritanie.

Awa Seydou Traoré pour Initiatives News

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