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Les jeunes ambassadeurs de la coalition ENEM ont bénéficié d’une série de formations au cours de la semaine du 7 au 12 novembre 2018 à Nouakchott. Cette série de formations, présentées en deux phases a porté sur les techniques de formation et le VIH/Sida puis sur les techniques du plaidoyer et la mobilisation des fonds.
Pour la première phase de formation relative aux techniques de communications et le VIH/Sida, l’atelier a été conduit en binôme par Dr. Sira Bâ, pharmacienne et coordinatrice de la coalition ENEM, et M. Kissima Diagana, journaliste et consultant.
Trente Jeunes Ambassadeurs de la Coalition ENEM venus de Nouakchott et de plusieurs villes de la Mauritanie ont ainsi suivi les exposés sur le VIH SIDA présentés par Dr. SIRA Bâ qui a rappelé les causes du VIH, les modes de prévention et l’importance du dépistage. Une projection de vidéo sur des histoires de vie de personnes atteintes par le virus de sida.
Les jeunes bénéficiaires de cette formation ont réagi. Ils ont commenté les projections et donné leurs impressions. Par la suite dans le cadre de travaux de groupes, les participants ont fait un exercice sur les modes de transmission, les méthodes de préventions, etc.
Après les restitutions, une synthèse a été partagée avec tous les groupes. Dr. SIRA BA a fait un récapitulatif qui a porté sur les informations utiles en vue d’un travail de terrain dans le cadre des activités de sensibilisation en vue des quelles les jeunes sont soumis à la formation.
La formatrice est revenue sur les types de dépistages et les techniques de councelling, donnant ainsi l’occasion à son binôme de prendre le relais pour intervenir sur les techniques de communication.
Communiquer pour induire les changement
Kissima DIAGANA a eu recours à une méthode participative qui a consisté à passer en revue avec les JA les éléments de la communication, ses enjeux et défis. Il a porté l’accent sur les objectifs de communication en relation avec la thématique. Comment communication efficacement pour induire un changement de comportement en rapport aux problématiques de santé ? Vers quel public adresser les messages ? Comment s’y prendre ? Telles ont été entre autres les questions soulevées et auxquelles le formateur et les participants ont cherché à trouver les réponses.
« Pour induire un changement de comportement il importe de commences par soi-même. » A rappelé M. Kissima qui a présenté des modules très détaillés avant de permettre aux participants de faire des travaux pratiques et des simulations de séances de sensibilisation et de communication. Kissima est revenu plus en détail sur la notion de councelling et a rappelé que ce processus par laquelle une personne est aidée à s’exprimer devra tenir compte des principes de confidentialité, de liberté, de mise en confiance, etc.
Une séance de débriefing a eu lieu pour apprécier les travaux de groupes et les prises de paroles des participants.
Bien connaitre ses objectif pour réussir son plaidoyer
La seconde phase des formations a porté sur le plaidoyer et la mobilisation des ressources. Présentée par M. Aliou Diop président de COALITION ENEM et M. MBAYE OUMAR formateur en développement et SG de l’ancien Bureau de la Coalition ENEM, cette formation a permis aux Jeunes ambassadeurs de se familiariser avec les notions de plaidoyer comme action visant à soutenir une cause, un processus tout en la défendant avec des arguments qui exigent des étapes. Les formateurs ont insisté sur la notion d’objectif sans laquelle aucune action ne peut réussir. Aussi, ils ont rappelé l’utilité de l’objectif compris comme SMART ( S spécifique,M mesurable,Aatteignable, réaliste, et T temporellement. MM. Diop et Mbaye ont rappelé également les étapes clefs du plaidoyer et de la mobilisation des ressources.
Ils ont amené les participants à travailler sur une approche de plaidoyer AFP qui comporte les phases suivantes : Phases 1 : établir un consensus ; phases 2 : concentrer les efforts ; phases 3 : réussir le changement.
En travaux pratiques, le premier groupe s’est intéressé à la consigne portant sur le projet : enseigner des matières scientifiques en langues nationales au fondamental d’ici 2021 ; le deuxième groupe à planché sur l’amélioration de la scolarisation des jeunes filles en Mauritanie d’ici 2023 et le groupe trois avait travaillé sur la problématique de l’excision.
Après la mise en commun de ces activités M., DIOP a rappelé quelques principes pour mieux faire réagir les décideurs. Aussi, comment s’adresser à chaque décideur ? (S’informer, l’encourager, le donner le désir d’agir, le glorifier reconnaitre son leadership) fut une question de réflexion bien partagée qui a permis ‘analyser d’ autres questions, telles que :Quelle est notre requête et comment pouvons-nous la défendre ? Défendre la requête à travers des arguments rationnels, émotionnels, éthiques ? Des projections sur quelques exemples relatifs à la mobilisation des ressources ont été effectuées par M. Mbaye OUMAR ET ALIOU Diop.
Pour rappel, ces formations ont été effectuées sur financement d’Intrahealth dans le cadre du soutien aux Jeunes ambassadeurs des Coalitions de la société civile liées au partenariat de Ouagadougou sur la planification familiale.
Compte rendu Hawa Bâ
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Etant une nouvelle jeune ambassadrice j’ai eu à bénéfier de l’une des formation et ça m’a permit de m’enrichir d’expériences.