J’ai appris avec une profonde tristesse la disparition prématurée de mon ami, le regretté Ahmed O. Hamza. L’expression, employée par M. Othmane O. YESSA pour le qualifier : Prince de la sociéte civile, est plus qu’heureuse. Je me permets de l’alourdir pour y ajouter le nom de la ville de Nouakchott qu’Ahmed aimait profondément et qui le lui a bien rendu, en en faisant – en 2006 – son édile le plus démocratiquement élu de toute sa tumultueuse Histoire. Cette ville créée de “toutes pièces” ramenées du Sénégal voisin et de l’ensemble de l’Empire colonial français, peuplée et fécondée par le génie du pastoralisme paradoxalement savant et profondément anarchique de ces contrées sahélo-sahariennes que l’Etat-civil français puis onusien a baptisées du nom de Mauritanie, Ahmed en était sans conteste le charme personnifié. Il savait, en effet, marier comme personne la générosité de l’Afrique subsahrienne, le code chevaleresque et les talents du saharien à des goûts artistiques assurés et à des talents de société indéniables. Prince de la sociéte civile certainement, Prince de la noblesse d’âme et de l’allure naturellement, Prince de la politique et de l’industrie assurément, Ahmed fut sa vie durant tout simplement le Prince de Nouakchott.
Mes condoléances à ses nombreux amis et à sa noble famille.
رحم الله أحمد ولد حمزه برحمته الواسعة، وإنا لله وإنا إليه راجعون!
Le 17/12/2022
Abdallah O. Souleymane O. Cheikh-Sidia
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