Pour la représentation nationale, demander des comptes au gouvernement sur toute question de politique intérieure ou extérieure, en particulier celles ayant des implications sur les droits de l’homme, est au cœur de la mission du parlement.
Empêcher un député d’interpeller un ministre constitue un déni de la mission du parlement, surtout que ce dernier est supposé être l’alternative à la rue.
Nous devons faire preuve à l’égard des migrants d’un minimum de solidarité et d’empathie, car il s’agit de victimes que les circonstances et l’infortune ont jetées sur les routes de l’exode.
Ceci requiert de les accompagner de manière humaine et respectueuse des droits de l’Homme et de nos valeurs, pour revenir dans leur pays, dans la dignité.
À ce titre, les allégations de mauvais traitement par les forces de l’ordre devraient faire l’objet d’une enquête. Toutefois, nous devrions plutôt nous acharner sur les réseaux organisés qui alimentent un tel trafic.
Quant à Kadiata Malick Diallo, elle a toujours été une icône nationale de la résistance à l’autoritarisme et à la corruption et mérite toute notre gratitude et notre respect. Toute surenchère à ce sujet est non seulement malvenue mais également inacceptable.
Mohamed El Mounir
