Durant la semaine sur les réseaux sociaux, le sujet de la présence des étrangers ou immigrés en Mauritanie a été au centre des débats , dans les réseaux et salons de débats d’idées.
On pouvait résumé les avis des internautes ou intervenants entre , la peur et le stigmatisation.
A mon avis :
Premièrement : la question de la présence des étrangers ou immigrés dans un pays est naturel , il faut la gérer avec une réglementation en bonne et du forme , puisque le phénomène de l’immigration existe partout dans le monde.
Certe dans un pays comme la Mauritanie dont les défis sont inormes cela peut faire l’objet de peur pour certains .
On doit réglementer leur entrée et sortie du territoire avec les règles de l’art en parfait respect du droit international ; en respectant bien-sûr le droit des concernés de manière humaine.
Deuxièmement :
Nous devons réagir dans cette situation avec professionnalisme et éviter tout traitement ou réaction inapproprié, des discours teinté d’exenophobie à leur égard.
Ainsi , certains qualificatifs à leur égard ne sont pas dignes de notre peuple.
En plus , ces immigrés sont plus la plupart des citoyens des pays africains, frères avec qui on partage des liens frontaliers, religieux voir même sociaux .
Ces derniers sont souvent, sénégalais, maliens , nigérien , Guinéen …
Mais aussi, ils sont syriens , tunisien, marocains et viennent des pays amis et frères.
Donc les traiter des voleurs, bandits ou autre constitue est une dérivée inhumaine.
Troisièment :
Combien des immigrés mauritaniens qui vivent dans les pays limitrophes sans aucun problème, nos concitoyens sont au Congo, en Angola, en Guinée, au Mozambique dans une parfaite harmonie là-bas.
Est-ce qu’il serait acceptable pour nous , qu’on traite ces derniers des voleurs, bandits ou autres au motif qu’ils sont étrangers ?
La réponse est non .
Réagissons san émotion et au coeur ouvert, notre pays un terre d’accueil et d’hospitalité.
Enfin , le phénomène de l’immigration est une réalité historique en Afrique d’abord.
L’immigration des africains est d’abord interne avant d’être d’externe.
Un Mozambicain peut vivre à kiffa et un Mauritanien au Kinshasa, un sénégalais au Maroc, un tunisien au Rwanda et un Sud-africain à Alger…
Par-là, éloignons nous des discours sectaires comme tels utilisé en occident par l’extrême droite .
Prof : Mohamedou Alassane Dia